Vidéo. Al Hoceima: Benkirane appelle le roi à intervenir pour régler la situation

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Abdelilah Benkirane a saisi l’occasion dimanche des travaux du 13e Forum national de la jeunesse du parti pour affirmer qu’il est toujours un responsable politique incontournable.

A l’approche du prochain congrès du PJD prévu les 9 et 10 septembre 2017, Abdelilah Benkirane, multiplie les sorties médiatiques remarquées.

En l’espace de trois jours, le secrétaire général a fait trois interventions marquées par des déclarations enflammées contre ses détracteurs.

En effet, Abdelilah Benkirane a saisi l’occasion des rendez-vous du PJD, samedi lors d’une rencontre avec les MRE et dimanche et lundi lors des travaux 13e Forum annuel de la jeunesse, pour dire qu’il est toujours présent et qu’il faudra compter avec lui dans l’arène politique.

Il a ainsi réagi au discours royal du 30 juillet, le qualifiant «de discours très dur» vis-à-vis des partis et des institutions.

«On ne peut pas rester indifférent. Tout le monde doit s’interroger sur son degré de responsabilité. Il faut faire un bilan et fournir plus d’efforts afin de corriger la situation», a déclaré Benkirane, dimanche 6 août à Fès, réitérant à plusieurs reprises l’attachement de son parti à la monarchie.

Il a aussi tour à tour critiqué le chantier de l’INDH lancé depuis 2005 «qui n’a pas eu les effets escomptés», l’administration publique qui «n’a pas fait son travail», et les partis qui «n’assument pas leurs rôles…»

Après s’être dit fier de son bilan à la tête du gouvernement «salué par le roi», Benkirane a pris pour cible ses adversaires, notamment le PAM, le RNI, l’USFP, évoquant «démons, les crocodiles, et d’autres espèces cachées… qui combattent son parti».

Concernant les événements d’Al Hoceima, il a appelé le roi à intervenir pour régler la situation.

Revenant sur le blocage gouvernemental, il s’est interrogé: «ces 5 mois de blocage ne méritent-ils pas une enquête, à l’instar de celle menée sur les retards des grands chantiers lancés par le roi ?» Et d’ajouter qu’il faut aujourd’hui, plus que jamais, «des partis libres et indépendants qui n’ont pas peur d’exprimer leurs opinions ni choisir leurs dirigeants».

Et de conclure: «Nous devons faire une autocritique, et si cela est nécessaire, amender la Constitution pour déterminer les responsabilités et les interventions de chacun». 

 

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