La Chine a déployé 71 avions de combat, lors de manoeuvres militaires ce week-end autour…
Taïwan: un destroyer américain navigue en mer de Chine
Publié leLe destroyer américain USS Milius a mené lundi une « opération de liberté de navigation » dans un secteur de mer de Chine méridionale revendiqué par Pékin, au moment où l’armée chinoise mène des exercices autour de Taïwan.
« Cette opération de liberté de navigation a respecté les droits, les libertés et les utilisations légales de la mer », a déclaré la marine américaine dans un communiqué, précisant que le navire était passé à proximité des îles Spratly.
Le navire est passé à moins de 12 milles nautiques (22 km) du récif Mischief, revendiqué par la Chine et d’autres pays de la région, a-t-elle ajouté.
Le passage de ce navire américain dans une zone contestée a eu lieu au moment où la Chine mène pour la troisième journée consécutive des exercices militaires de grande envergure autour de Taïwan, afin de protester contre une visite aux Etats-Unis de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen.
Débutées samedi, les manoeuvres chinoises visent à protester contre une rencontre mercredi de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen avec le président de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy.
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Objectif ? Simuler un « bouclage » du territoire de 23 millions d’habitants réclamé par Pékin, a expliqué l’armée chinoise. Et notamment un « blocus aérien », selon la télévision d’Etat CCTV.
« L’indépendance de Taïwan et la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan s’excluent mutuellement », a déclaré Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d’un briefing régulier, jugeant nécessaire de s' »opposer fermement à toute forme de séparatisme pour l’indépendance de Taïwan ».
Le commandement du théâtre d’opérations Est de l’Armée a précisé que le Shandong, l’un des deux porte-avions de la Chine, a « participé à l’exercice du jour ».
Taïwan a dit avoir détecté lundi 11 navires de guerre et 59 aéronefs chinois autour de l’île.
Durant le week-end, des avions de chasse et des navires de guerre avaient simulé des bombardements ciblés contre l’île, dans le cadre de cette opération baptisée « Joint Sword » et dénoncée par Taïwan.