Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a souligné ce lundi que les propos…
Sahara: la énième provocation de la ministre espagnole Yolanda Diaz
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En s’entretenant avec le représentant du Polisario en Espagne, la 2e vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre du Travail, Yolanda Diaz, est décidée à croiser le fer avec le Maroc.
Après ses déclarations sulfureuses où elle a qualifié le Maroc de “dictature”, la nouvelle égérie de la gauche espagnole et la favorite des sondages, a rencontré le représentant du Polisario en Espagne, Abdoulah Arabi.
Durant cette entrevue, Diaz a gratifié le représentant des séparatistes d’une chaleureuse accolade, agrémentée de gestes affectueux. La cheffe de file de l’extrême-gauche espagnole a même tenu à immortaliser cette rencontre en posant avec le représentant. Une nouvelle provocation qui ne devrait guère plaire à Rabat.
De fait, Diaz qui n’a jamais caché son animosité à l’adresse du Maroc, a semblé montrer des signes de “repentance” lors de son déplacement, la semaine dernière, à New York pour prendre part aux travaux de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
Interpellée par les médias de son pays autour de cette étonnante déclaration concernant le royaume, la candidates aux élections législatives a butté en touche en évoquant son souhait de se concentrer uniquement sur la “politique utile” ! Une fuite en avant qui s’expliquerait par la position ferme du parti socialiste espagnol, lequel a rejeté la sortie de Diaz tout en insistant sur le caractère stratégique des relations bilatérales avec le royaume.
Cependant, Diaz semble souffler le chaud et le froid dans le registre des relations maroco-espagnoles, afin de bien se positionner durant cette période électorale (élections municiplaes célébrées le 28 mai), d’autant plus qu’elle cherche à se démarquer de son allié en affichant haut et fort son désaccord avec le nouveau positionnement du parti socialiste espagnol concernant le dossier du Sahara.
Encore une fois, Sanchez et son équipe devraient jouer au pompier pour éviter de mettre à mal le nouveau départ entrepris entre Rabat et Madrid.
