Revue de presse: les principaux titres de vos hebdos

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 28 octobre
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Less pistes de la Banque mondiale pour accélérer le développement ; Le gouvernement face à la flambée des prix ; le microcrédit toujours en salle d’attente ; hausse des bénéficiaires des régimes de retraite de base ;  L’officialisation de l’Amazigh appuyée par le gouvernement ;  Fettah Alaoui pour une cryptomonnaie 100% marocaine… Tour d’horizon des sujets proposé par la presse hebdomadaire ce samedi:

Tel Quel
Banque mondiale: les pistes pour accélérer le développement

Selon le rapport de suivi de la situation économique au Maroc publié par la Banque Mondiale, seule la mise en œuvre d’un programme de réformes diversifié permettra d’atteindre une croissance généralisée. Jusqu’à présent, l’accumulation de capital fixe a été le principal moteur de la croissance, avec des gains de productivité limités et une contribution insuffisante de la main-d’œuvre, malgré une situation démographique favorable. Le rapport présente des simulations reflétant l’impact de diverses options politiques sur la croissance économique. Ainsi, l’application d’un vaste programme de réformes visant à fortifier le capital humain, la participation économique et la productivité des entreprises sera cruciale pour remplir les objectifs de croissance fixés par le Nouveau modèle de développement.

Une industrialisation plus forte de l’économie pour accroître le taux de croissance

Souad Benbachir, directrice générale de CFG Bank, a indiqué que le passage à un taux de croissance du PIB de 6 à 8% par an, au lieu de 3 à 3,5% sur les dix dernières années, nécessite une industrialisation plus forte de notre économie et l’intégration aussi bien d’industries à l’export que d’industries destinées à la consommation locale. La mise en œuvre de cet objectif est lancée depuis quelques années, mais la pandémie représente une opportunité pour aller plus vite, a-t-elle noté dans un entretien à la publication. La pandémie a aussi renforcé les concepts de souveraineté stratégique et l’objectif d’une autonomie de production pour certains produits critiques, a-t-elle ajouté, soulignant que cet objectif “a donné un coup d’accélérateur au programme « made in Morocco » et aux appels d’offres lancés par le ministère de l’Industrie pour créer des unités industrielles dont la production se substituerait à certaines importations.

Finances News Hebdo
Le gouvernement a-t-il les moyens de dompter l’inflation?

Malgré les efforts du gouvernement pour enrayer la flambée des prix des produits de grande consommation, la perception des citoyens est tout autre, et selon la classe sociale et les habitudes de consommation, l’impact de l’inflation est perçu différemment. Aujourd’hui, c’est la classe moyenne qui en souffre le plus, et la mécanique des prix des produits importés risque de faire dérailler le train de la relance si les produits énergétiques et alimentaires ne baissent pas rapidement. Selon la Banque centrale, l’inflation sera de 2,7% cette année et résulterait essentiellement des pressions externes. Mais un autre élément peut entretenir l’inflation : la baisse du chômage et la reprise vigoureuse du marché du travail.

Industrie du microcrédit: la transformation se fait toujours attendre

Les pouvoirs publics ont pris au cours des dernières années des mesures significatives allant dans le sens du renforcement de la capacité de financement et de la transformation des établissements de microcrédit. A ce titre, il y a lieu de rappeler l’élaboration du décret du 7 août 2019, qui a relevé le plafond maximum des prêts à 150.000 DH et la mise sur pied de la loi n°50- 20 relative au microcrédit. Mais, la mise en œuvre de cette loi « n’est pas encore possible en raison de l’absence de décrets d’application », déplore Youssef Bencheqroun, directeur général d’Al Amana Microfinance. La crise liée à la covid-19 a également amené certains acteurs de la microfinance à reconsidérer l’ordre des priorités. “Tout l’enjeu est de revenir au niveau nominal d’avant crise, c’est-à-dire celui de 2019”, explique-t-il.

Challenge
Les bénéficiaires des régimes de retraite de base en hausse

L’effectif des bénéficiaires des régimes de retraite de base a augmenté de 5,4% pour s’établir à 1,5 million de personnes, selon l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS). Cet effectif se répartit sur les retraités avec une proportion de 69,4% et les bénéficiaires de pensions de réversion (conjoints et orphelins) avec 30,6%, précise l’ACAPS dans son rapport annuel 2020. De leur côté, les actifs cotisants couverts par les régimes de retraite de base ont atteint 4,5 millions de personnes en 2020, en baisse de 4,1% par rapport à 2019, relève la même source. Le taux de couverture s’est situé ainsi à 42,4% de la population active occupée en 2020 contre 42,5% une année auparavant.

Gestion déléguée de l’eau et de l’électricité : une fin programmée

Le bilan de la gestion déléguée de l’eau et de l’électricité n’a pas été satisfaisant. Sur la base d’une étude globale réalisée par le ministère de l’Intérieur pour la restructuration du secteur de la distribution de l’eau et l’électricité, et de l’assainissement liquide, un nouveau mode d’organisation et de gestion devra être testé, pendant une période de deux ans, dans quatre régions pilotes : Casablanca-Settat, Marrakech-Safi, Souss-Massa et Guelmim Oued Noun. La généralisation de ce nouveau système devra ensuite se faire progressivement sur une période de quatre ans. Le nouveau système de gestion sera basé sur des “sociétés régionales multi-services” (SRM), chargées de la distribution de l’eau et l’électricité et de l’assainissement liquide, avec le statut de société anonyme.

La Vie Eco
Amazigh: l’engagement renouvelé du gouvernement

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a réitéré l’engagement à poursuivre le processus d’officialisation de la langue amazighe. Cet engagement s’inscrit dans un cadre d’action national clair et en harmonie avec les dispositions de la Constitution et avec la ferme volonté royale qui a renforcé la place de la langue et de la culture amazighes sur la voie de la consolidation de l’identité nationale, riche de ses affluents multiples et divers. Le gouvernement a entamé son mandat avec des mesures audacieuses et concrètes pour la promotion de l’amazigh, en particulier l’attribution de 200 millions de DH dans la Loi de finances 2022 pour la mise en cuvre du caractère officiel de la langue amazighe, tout en s’engageant à relever progressivement le plafond jusqu’à un milliard de dirhams en 2025.

Assurances : un résultat net de 3,2 MMDH en repli de plus de 18%. Le secteur des assurances a comptabilisé un résultat net de 3,2 MMDH en 2020, en chute de 18,7% par rapport à 2019, selon l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale. A l’origine de ce repli, les assureurs directs qui ont enregistré un résultat net de 2.9 MMDH, en baisse de 21%, tandis que le résultat net des réassureurs exclusifs s’est amélioré de 11,7% à 318 MDH, indique l’ACAPS dans son rapport annuel 2020. S’agissant de la diminution du résultat net des assureurs directs, cette baisse a touché aussi bien le résultat technique (-12,6%) que le résultat non-technique (-424,5%).

Le Reporter
Le Maroc plaide pour un nouveau partenariat gagnant-gagnant entre l’UE et l’Afrique

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a jugé “nécessaire” de définir ensemble “un pacte commercial et industriel commun” basé sur les atouts de l’Europe en tant que puissance industrielle renouvelée et innovante et l’Afrique qui offre des relais de compétitivité décarbonnée en termes de production, d’innovation et de services. «certes cela re présente un gage de pérennité, mais cela indique surtout qu’il est temps de les revisiter, de définir un nouvel équilibre», a-t-il affirmé dans une intervention par vidéo, lors d’une conférence internationale sur les relations commerciales entre l’Union européenne et l’Afrique sous format hybride à Paris et qui a donné le coup d’envoi de la présidence française du Conseil de l’UE.

Bitcoin: Fettah Alaoui pour une cryptomonnaie 100% marocaine

Le Maroc compte encadrer l’usage des monnaies virtuelles par une nouvelle législation. La ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a souligné devant les représentants parlementaires, que son département examinait la possibilité de mettre en place une Cryptomonnaie 100% marocaine, élaborée et garantie par Bank-Al-Maghrib. Jusqu’à présent, les cryptomonnaies sont interdites dans les transactions financières, par la loi. Cependant, elles sont utilisées de plus en plus souvent par les internautes marocains sur internet. D’ailleurs, le Royaume occupe le 24ème rang mondial au classement de l’indice d’adoption globale des cryptomonnaies de la société américaine de recherche «Chainalysis».

 

Al Ayyam
Baraka: que 2022 soit l’année du changement!

Nizar Baraka, secrétaire général du parti de l’Istiqlal et ministre de l’Equipement et de l’Eau, a appelé le gouvernement à faire de 2022 l’année du « vrai changement”, qui aurait un impact tangible sur la vie quotidienne des Marocains. Dans un discours prononcé à l’occasion du 78ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l’indépendance, Baraka a souligné la nécessité d’opérer un véritable changement qui redonne de la confiance au citoyen et nourrit le sentiment de fierté chez lui. Il a estimé que l’actuelle majorité “attend avec impatience” un changement “global” et “urgent” des politiques publiques adoptées pour établir les contrats de société souhaités qui amèneraient des transformations, et pour créer des percées sociales susceptibles d’améliorer la qualité de vie des citoyens”.

 

 

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