L'Espagne prévoit des investissements d'environ 45 milliards d'euros d’ici 2050 au Maroc, a annoncé mercredi…
L’Espagne va-t-elle vraiment investir 45 milliards d’euros au Maroc ?
Publié le« L’Espagne est un partenaire de référence pour le Maroc avec des investissements prévus de 45 milliards d’euros d’ici 2050 », aurait déclarait, hier mercredi 21 février 2024 à Rabat, Pedro Sanchez selon une interprétation erronée de ses propos. Car comme l’a bien précisé la presse espagnole, c’est le Maroc qui compte investir cette coquette somme à laquelle l’Espagne a décidé de concourir.
«D’énormes possibilités s’ouvrent et l’Espagne ne peut pas les gaspiller », indiquent des sources gouvernementales à El Pais, expliquant que « l’objectif est de concourir pour une partie des 45 milliards de dollars que le Maroc envisage d’investir dans le développement et la modernisation de ses infrastructures jusqu’en 2050 ».
El presidente del Gobierno, @sanchezcastejon, ha viajado hoy a Marruecos para reunirse con el rey Mohamed VI y el jefe de Gobierno, Aziz Akhannouch.
En su visita, Sánchez ha destacado que las relaciones entre ambos países pasan por su mejor momento.https://t.co/mMzWvzL9q5 pic.twitter.com/WlHmXRUxuT
— La Moncloa (@desdelamoncloa) February 21, 2024
Parmi les secteurs prioritaires, poursuit le prestigieux journal espagnol, il y en a certains dans lesquels les entreprises espagnoles sont leaders à l’instar de l’assainissement et le dessalement de l’eau, les énergies renouvelables ou le transport ferroviaire.
« Des opportunités énormes s’ouvrent que l’Espagne ne peut pas laisser passer », relève le même média, citant toujours des sources du gouvernement espagnol.
Même son de cloche chez Europa Press qui indique que Sanchez a mis un accent particulier sur les opportunités qui s’ouvrent aux entreprises espagnoles dans le cadre du processus de modernisation initié par le Maroc « qui prévoit d’investir 45 milliards d’euros d’ici 2050, notamment dans les infrastructures, mais aussi dans l’organisation du mondial au niveau des chemins de fer, des stades et autres infrastructures nécessaires ».
Pour certains de ces contrats, détaille par ailleurs El Pais, « Rabat a lancé un appel d’offres pour l’achat de 150 wagons pour trains de moyenne distance, pour une valeur de 1,6 milliards », notant que « Les entreprises espagnoles, exclues de la ligne à grande vitesse Casablanca-Tanger, sont désormais dans la mêlée ».
En outre, « le Maroc envisage d’étendre sa ligne ferroviaire à grande vitesse de 1 300 kilomètres, d’Oujda à Agadir, et de moderniser son réseau de ports et d’aéroports. À cela s’ajoute la possibilité de recourir au Maroc comme plateforme d’expansion sur les marchés d’Afrique subsaharienne », précise-t-on.
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Pour rappel, Pedro Sanchez a également salué le « grand effort » déployé par le Maroc en faveur de la modernisation de son économie, mettant en avant l’engagement des entreprises espagnoles dans cette dynamique de développement, en particulier dans les domaines du transport, des énergies renouvelables et de la gestion des ressources hydriques.
La visite qu’il a effectuée mercredi au Maroc a été particulièrement marquée par l’audience qui lui a été accordée par le Roi Mohammed VI.