Plus de la moitié du réseau autoroutier n’est pas rentable

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Malgré la hausse du trafic et la généralisation de la carte Jawaz, Autoroutes du Maroc a encore du mal à rentabiliser ses infrastructures, la faute à de grandes dépenses d’entretien.

Dans une interview accordée à nos confrères de La Vie Eco, le DG des Autoroutes du Maroc, Anouar Benazzouz, a dressé un bilan annuel de l’entreprise publique. Selon lui, la « vitesse des grosses réparations a été accélérée, sachant qu’en raison des pluies de l’année dernière, ADM n’a pas pu réaliser son programme des opération d’entretien en entier ». Ces travaux coûtent cher à ADM, environ 500 millions de DHS annuellement.

L’accumulation des chantiers continue de consitituer une épine dans le pied du modèle commercial. « Le modèle qui a marché aujourd’hui est un montage dans lequel l’Etat assure 25% de l’investissement et 75% sont financés grâce à la dette. Une fois l’ouvrage construit, le péage permet de payer le principal et la dette ». Sauf que la rentabilité n’est pas au rendez-vous, assure le reponsable : « A ce jour, les 1800 kms de réseau, 800 sont à l’équilibre tandis que 1000 sont déficitaires et n’arrivent à payer leur dette ».

Ainsi, pour continuer à garder le modèle fiable, l’entreprise a démarré un reprofilage de sa dette, en l’étalant sur trois décennies, indiquant qu’ADM « ne pourra pas réaliser d’autres projets » et que les besoins en infrastructures du pays sont désormais du ressort du ministère des Transport et celui des Finances.

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