Procès pour corruption en Algérie: prison requise contre l'ex-patron d'Eni

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Des amendes de 900.000 euros ont été requises lundi à Milan contre les compagnies italiennes Eni et Saipem, et plus de six ans prison contre l’ex-patron d’Eni, Paolo Scaroni, lors d’un procès à Milan pour corruption internationale en Algérie.
La justice italienne se penche sur le versement présumé de 197 millions d’euros de pots-de-vin en Algérie, entre 2007 et 2010.
Ce versement aurait permis d’une part à Saipem d’obtenir des contrats d’un montant total de 8 milliards d’euros.
Et d’autre part à son principal actionnaire, le géant Eni –dont l’Etat italien est le principal actionnaire– d’obtenir l’autorisation du ministre de l’Energie algérien de l’époque, Chakib Khelil, d’acquérir en 2008 la société canadienne Firs Calgary Petroleums, détentrice des droits pour exploiter le gisement de gaz algérien de Menzel.
Outres les amendes contre Eni et Saipem, et la peine de six ans et quatre mois de prison contre M. Scaroni, le procureur Isidoro Palma a requis huit ans de prison contre Farid Bedjaoui, un homme de confiance de l’ex-ministre Chakib Khelil.

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