La revue de presse du samedi 16 mai 2020

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Revue de presse, journaux, L'Economiste, Akhbar Al Yaoum, Le Matin,
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Déconfinement, Relance économique, Moral des ménages, Ecoles privées… Voici les principaux titres développés par la presse quotidienne et hebdomadaire de ce samedi 16 mai. 

 

Le Matin
Impact du Covid-19: Elalamy fait le point avec les Chambres de commerce

Une large catégorie de commerçants a été considérablement affectée par la fermeture totale ou partielle des magasins, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Cette question était au cœur des discussions entre le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, et les membres du bureau de la Fédération des Chambres marocaines de commerce, d’industrie et de services. La réunion, qui s’est déroulée jeudi en visioconférence, a porté notamment sur certains secteurs ayant besoin d’un accompagnement plus renforcé, à commencer par le secteur du commerce ainsi que les secteurs des services liés au tourisme et aux transports. C’est ainsi que plusieurs leviers de soutien ont été mis en avant pour accompagner le redémarrage des secteurs sinistrés. Il s’agit notamment de la finalisation de l’élaboration de la stratégie nationale pour le développement du secteur du commerce. Il s’agit aussi d’accorder une importance particulière aux petits commerçants dont les entreprises ont été gravement touchées par la pandémie. Dans ce sens, il a été recommandé de tenir compte de leurs problèmes dans toute mesure à venir visant l’accompagnement de leurs activités.

Le CNDH lance une plateforme sur le droit à la liberté d’expression dans l’espace numérique

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a lancé une plateforme interactive sur la liberté d’opinion et d’expression dans l’espace numérique, baptisée « TaabiratRaqmya.ma ». Cette plateforme vise à interagir avec les spécialistes, les différentes parties prenantes et le grand public autour du droit à la liberté d’opinion et d’expression et de ses limites, en se basant sur les principes internationaux qui consacrent ce droit, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, indique le CNDH dans un communiqué. La présidente du CNDH, Amina Bouayache a souligné, selon la même source, que cette initiative prend en considération le rôle fondamental et central de la liberté d’opinion et d’expression et l’importance de cette liberté dans une société démocratique.

Al Bayane
Relance post-Covid: le ministère de l’Industrie lance une offre de conseil au profit des TPME industrielles

Le ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique lance une offre de conseil et d’expertise technique au profit des TPME industrielles pour les accompagner dans la gestion des difficultés induites par la pandémie du Covid-19 et la préparation des plans de relance de leurs activités. Les TPME peuvent bénéficier, à travers Maroc PME, d’une prise en charge de 80% du coût de l’accompagnement par une expertise spécialisée à l’élaboration et au déploiement de leur plan de continuité et de relance, a indiqué le ministère dans un communiqué. L’offre d’accompagnement permettra aux TPME de faire face à l’impact de la crise Covid-19, tant au niveau de la continuité des activités que de la préservation de la sécurité et de la santé des ressources humaines, a relevé le communiqué, notant qu’elle permet également aux TPME bénéficiaires d’envisager les meilleurs choix de repositionnement stratégique et de relance d’activité.

Libération
Ecoles privées: Payer pour des prestations perdues

Le retour des élèves à l’école ne sera possible qu’en septembre prochain. Pourtant, l’année scolaire en cours n’a été ni suspendue ni déclarée année blanche. Les cours vont, en effet, se poursuivre ; mais à distance. Et dans l’attente d’un retour éventuel en classe en septembre, nombreux sont les parents, notamment ceux dont les enfants sont scolarisés dans le privé, qui se demandent s’ils doivent ou non payer ces établissements les mois à venir. En effet, leur non-présence sur les bancs des écoles a beaucoup changé la donne. « La question s’impose de plus en plus et nous avons même reçu des plaintes de la part de certaines familles qui se trouvent dans l’impossibilité de régler les frais de scolarité de leurs enfants à cause du contexte de crise liée au Covid-19 et qui subissent des pressions de la part de ces écoles», a indiqué Hassan Bakhous, vice-président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves au Maroc (FNAPEM).

Akhbar Al Yaoum
TGR: Un déficit budgétaire de 3 MMDH à fin avril

Les recettes ordinaires brutes se sont fixées à 92,4 MMDH contre 80,2 MMDH une année auparavant, soit une hausse de 15,2%. Cette hausse est due selon la TGR, à l’augmentation des recettes non fiscales de 339,9% et des droits de douane de 4,8%, conjuguée à la baisse des impôts directs de 5,8%, des impôts indirects de 2,1% et des droits d’enregistrement et de timbre de 7,8%. Par ailleurs, la TGR a indiqué que le « Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus Covid-19 » a enregistré des recettes pour 32,2 MMDH et des dépenses pour 6,7 MMDH. « Lorsqu’on exclut l’excédent enregistré par le Fonds spécial de gestion de la pandémie Covid-19, le déficit s’élève à près de 30 MMDH, après 11,3 MMDH à fin mars, soit une aggravation de 19 MMDH au seul mois d’avril », précise le ministère dans son SCRT qui présente les résultats de l’exécution des prévisions de la loi de finances avec une comparaison par rapport aux réalisations de la même période de l’année précédente.

Une cellule de soutien psychologique pour les femmes victimes de violence

L’Union nationale des femmes du Maroc (UNFM) vient de lancer un réseau national pour l’accompagnement psychique et social à distance, et ce à travers les 12 régions du Royaume. Ce réseau, mis en place en partenariat avec la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, a été lancé parallèlement à « Kolona Maak », qui est un programme spécial lancé auparavant par l’UNFM. Ces deux initiatives permettent aux femmes victimes de violence d’appeler le 8350 pour dénoncer les actes de violences subies durant le confinement. Les plaintes sont ensuite transférées aux services de la sûreté nationale, de la gendarmerie ou au parquet général. La deuxième initiative, vise quant à elle l’accompagnement psychique en mettant, à disposition des victimes, les numéros de téléphones des psychologues et des sociologues de la faculté des lettres de Rabat.

Al Ahdath Al Maghribiya
Dé-confinement: le ministère de la Santé se montre prudent

A deux jours de la présentation par le Chef du gouvernement d’un rapport sur la situation épidémiologie et l’état d’urgence sanitaire et sur la possibilité de prolonger ou non le confinement, le ministère de la Santé semble pencher vers une prolongation des mesures de confinement pour une durée supplémentaire de 15 jours. Le département de la Santé s’est montré prudent à cause de la fluctuation remarquable des chiffres de contamination qui enregistrent une hausse considérable depuis quelques jours.

Damane Oxygène: Plus de 13.200 bénéficiaires pour un volume de crédits de 7,3 MMDH

L’offre « Damane Oxygène » a bénéficié à plus de 13.200 entreprises pour un volume de crédits de 7,3 milliards de dirhams (MMDH), a fait savoir le directeur général de la Caisse centrale de garantie (CCG), Hicham Zanati Serghini. « La mise en place de Damane Oxygène a nécessité des réglages, somme toute, opérés en un temps record entre les différents intervenants. Nous sommes actuellement en vitesse de croisière. Ainsi, si au cours des deux premières semaines à peine 1.000 dossiers ont bénéficié de ce mécanisme, force est de constater qu’après six semaines et demi d’activité, nous avons atteint plus de 13.200 entreprises bénéficiaires pour un volume de crédits de 7,3 MMDH », a dit M. Serghini dans un entretien publié jeudi dans les colonnes de « Finances News Hebdo ».

Telquel
Informel : Vers une explosion du chômage ?

Vendeurs ambulants, gardiens de voitures, travailleurs journaliers… le dé-confinement devrait sonner le glas d’une période de non-activité pour un grand nombre de travailleurs du secteur informel. La reprise de leur activité, basée sur une économie de contact et de proximité, risque d’échapper à tout protocole sanitaire. Et si une majorité d’entre eux ont pu bénéficier d’aides de l’Etat pendant le confinement, qu’en sera-t-il dans les mois qui viennent? Pour l’économiste et sociologue Rajaa Mejjati Alami, seule la mise en place de mesures d’accompagnement pour « tirer vers le haut » les micro-entreprises ainsi que le versement d’un revenu minimum pour les populations les plus pauvres pourraient endiguer, en partie, le problème.

Dé-confinement : un Challenge sociétal !

Aujourd’hui, aucune information n’est communiquée sur les conditions de dé-confinement. Si l’on sait par la voix du Chef du gouvernement que l’Exécutif travaille sur un plan de dé-confinement, rien d’officiel n’a été annoncé quant à son déploiement. Ce que l’on sait, c’est que 100.000 tests rapides de dépistage du Covid-19 ont été commandés à la Corée du Sud fin mars, puis qu’un autre réassort de 700.000 unités a été commandé fin avril pour assurer un suivi sanitaire lors du dé-confinement. On sait également que les autorités prévoient de passer de 3.500 à 10.000 tests par jour. Mais cela ne répond pas aux questions concernant les activités en société. Entreprises, transports, rassemblements, ou encore l’Aid, qui se profile à grands pas ? Car si le confinement n’est pas tenable indéfiniment pour des raisons économiques, c’est aussi le cas socialement et humainement.

Finance News Hebdo
2020, une année de disette pour les actionnaires !

La Banque centrale a appelé les établissements de crédit à suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute distribution de dividendes au titre de l’exercice 2019. Une décision qui n’a pas manqué de faire réagir les milieux d’affaires la qualifiant de «recommandation de bon sens» ou de «mesure sage». Pour certains, en revanche, «les banques peuvent renforcer leurs fonds propres à travers les augmentations de capital ou en faisant appel à d’autres instruments». D’autres évoquent même la possibilité d’un versement de dividende par actions. Un moyen qui permet aux entreprises de rémunérer les actionnaires sans mettre la main à la poche. Avantage : la trésorerie reste intacte.

Filière pommes de terre : Un potentiel peu exploité à l’export

Malgré ses potentialités au niveau de l’amont agricole, la pomme de terre est moins présente dans les activités de transformation comparativement à d’autres produits. A titre d’exemple, le Maroc achète la quasi-totalité des frites surgelées et des chips de l’étranger, alors qu’il dispose de plusieurs atouts au niveau agro-industriel qui lui permettraient de produire une large gamme de produits à partir de la pomme de terre comme l’amidon ou les liqueurs alimentaires. «Les exploitants préfèrent d’autres cultures qui offrent plus de marge bénéficiaire comme la tomate, le piment, le poivron, haricot vert… Il existe aussi des complications en matière de certification, sans oublier bien sûr la concurrence des autres pays notamment méditerranéens», souligne-t-on auprès de l’Association des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (APEFEL).

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