Oualid, un Marocain de 34 ans, a été condamné le 20 août dernier par le tribunal correctionnel d’Orléans à six ans de prison ferme pour agression sexuelle sur un « ancien amant » en 2017.
L’homme était placé en détention provisoire depuis deux ans, rapporte La République du Centre qui évoque un « dossier accablant » avec plusieurs témoignages à l’appui et des traces ADN captées sur les objets ayant servi à contraindre la victime, avec qui il aurait déjà eu un rapport sexuel auparavant. Le condamné avait d’ailleurs déjà été jugé pour des violences par le passé, souligne le média.
Les faits pour lesquels Oualid vient d’être condamné remontent à la nuit du 30 septembre 2017 qu’il aurait passée à boire avec cet ancien amant et un ami de ce dernier, d’abord dans un bar orléanais, puis en boîte de nuit, boulevard Rocheplatte, relate le quotidien régional.
Le prévenu aurait ensuite suivi son ancien amant jusque chez lui pour « boire un dernier verre », avant de « péter un câble », selon la victime présumée. Il aurait alors saisi un couteau, puis des ciseaux pour le menacer et l’obliger à se mettre à nu, tentant de le sodomiser.
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C’est l’ami de la victime, le troisième protagoniste des faits, qui, ne recevant pas d’SMS de sa part pour lui informer de son retour, s’est rendu chez lui à 5h du matin, possédant le double des clés, et surprenant alors Oualid, nu, sur lui, des ciseaux à la main. La victime se serait réfugiée, nue, chez une voisine, tandis que Oualid aurait quitté les lieux avant l’arrivée de la police, précise le média.
Lors du procès, l’accusé a crié au « complot », fomenté à son encontre selon lui pour avoir refusé des avances sexuelles. Il a garanti par ailleurs ne pas être homosexuel, et s’être retrouvé chez un « ami » chez qui il a bu un dernier verre, sans toucher aux ciseaux, puis dormi avant de se « retrouver nu », lit-on dans les colonnes de La République du Centre. Bien que son avocate ait pointé du doigt certaines contradictions dans le discours du principal témoin, Oualid a été condamné à six ans de prison ferme et à l’obligation de quitter le territoire national français, au terme de sa peine, car celui-ci était en situation irrégulière.
