Il y a un an, Beyrouth basculait dans l’enfer avec l’explosion de centaines de tonnes de nitrate d’ammonium stockées au port. Les images des destructions cataclysmiques du 4 août 2020 et les scènes de chaos dans la capitale libanaise ont fait le tour du monde.
A eux seuls les chiffres suffisent à illustrer l’ampleur de la tragédie.
– 214: nombre de personnes qui ont péri dans l’explosion, selon un bilan officiel.
– Plus de 6.500: nombre de blessés.
– Environ 300.000: personnes qui se sont retrouvées sans domicile immédiatement après le drame.
– Plus de 70.000: personnes ayant perdu leur travail en raison de l’explosion, selon l’ONU.
– 73.000: appartements endommagés (ONU).
– 9.200: immeubles endommagés dans un radius de trois kilomètres du port (ONU).
– Au moins 163: les écoles, publiques et privées, endommagées, selon l’ONU.
– Six hôpitaux et 20 cliniques endommagés. Plus de 80 centres de soins sévèrement ou partiellement touchés, selon l’ONU.
– 2.750: tonnes de nitrate d’ammonium initialement entreposées au port.
Mais selon des experts, seules quelques centaines de tonnes qui étaient encore stockées au port ont explosé le 4 août 2020 peu après 18H00 (15H00 GMT).
– Six ans: nombre d’années durant lesquelles la cargaison de nitrate d’ammonium est restée au port.
– Entre 3,3 et 4,5: la magnitude de l’explosion.
– Environ 200 kilomètres: la distance entre le Liban et l’île de Chypre, où a été ressentie l’onde de choc.
– 5: nombre de jours que s’était donné le gouvernement pour une première « enquête ».