Le Groupe minier marocain Managem vient de présenter au gouvernement gabonais l’étude de faisabilité du projet d’exploitation du gisement aurifère d’Etéké (centre-sud).
Cette présentation a été faite, lors d’une rencontre, mercredi à Libreville, entre le PDG de Managem, Imad Toumi, et le ministre gabonais en charge des Mines, Christian Magnagna, a-t-on appris vendredi auprès du Groupe marocain.
A cette occasion, Toumi a indiqué que les études de faisabilité ont été finalisées, espérant un démarrage rapide de l’exploitation dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant entre le Groupe marocain et l’Etat gabonais. »Nous avons discuté des prochaines étapes avec le membre du gouvernement pour pouvoir finaliser les dernières discussions autour du partenariat, afin de pouvoir avancer vers sa concrétisation », a-t-il précisé.
Pour sa part, le ministre gabonais a souligné que ce projet est très attractif en termes de rentabilité, à la fois pour l’investisseur et pour l’Etat et la localité d’Etéké. « Le gouvernement voulait s’assurer que, dans la faisabilité de ce projet, toutes les dimensions aient été prises en compte », a précisé Magnagna.
Par ailleurs, cette réunion a été l’occasion d’examiner la réhabilitation du gisement d’or Bakoudou dans la province du Haut Ogooué (sud-est) et le financement de quelques projets au profit des populations de cette localité dans le cadre d’une convention signée avec les élus.Managem-Gabon, filiale à 100 % du groupe minier Managem, avait obtenu en 2007 un permis de recherche d’or dans la région d’Eteke.Le permis de recherche se situe dans le centre-sud du Gabon à 530 km environ de Libreville, sur le district d’Eteke (sous-préfecture) dans le département de l’Ogolou (préfecture Mimongo) relevant de la province de la Ngounié.
Les objectifs de Managem-Gabon étaient de réaliser des travaux de recherche géologique (exploration minière) afin d’identifier des ressources en or et d’engager, en cas de découverte de ressources potentielles, des études de faisabilité (dont les études d’impact environnemental) pour à terme engager, après l’accord du gouvernement gabonais, un développement de ces ressources minières (mine, traitement des minerais, …).