Le député et dirigeant rajaoui Boudrika dément être recherché par la BNPJ

Alors que plusieurs sites d’information et pages Facebook ont annoncé que le président du Raja, Mohamed Boudrika, fait l’objet d’un avis de recherche de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), celui-ci n’a pas tardé à réagir.

Objet de plusieurs rumeurs ces derniers temps, notamment, celle à propos de sa fuite à l’étranger à cause d’une éventuelle condamnation dans le cadre d’une affaire judiciaire en cours, impliquant son groupe immobilier, le secrétaire du bureau de la Chambre des représentants, Mohamed Boudrika, vient de briser le silence en démentant ces allégations.

Sur son compte Facebook, le député du Rassemblement national des indépendants (RNI) a déploré la prolifération des fake news sur les réseaux sociaux.

«En toute honnêteté, ce qui se passe sur les réseaux sociaux est douloureux et malheureux. Que des rumeurs et la course vers le buzz, faisant fi les retombées de ces actes que ce soit sur la personne ou sur ses proches», a-t-il écrit.

Tout en niant «catégoriquement l’existence d’un quelconque mandat» le concernant, le dirigeant rajaoui est allé jusqu’à pointer du doigt une page qualifiée de «ratée», proche selon lui d’un club rival, d’avoir réussi à publier cette fausse information, à l’en croire.

«Je confirme qu’il n’y a aucune plainte à mon encontre auprès de la Brigade nationale de la police judiciaire, autant que je sache. Et si elle existe, je me mets à sa disposition, si les circonstances le permettent», a-t-il poursuivi.

«Que des personnes inventent des histoires, colportent des rumeurs et se réjouissent d’une telle allégation est honteux», a-t-il accusé, avant de conclure: «le championnat se gagne sur le terrain, pas sur les sites».