L’Algérie décline ses conditions pour une réouverture des frontières avec le Maroc

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Les autorités algériennes ne semblent pas propices à une réouverture des frontières avec le Maroc. Le porte-parole du gouvernement algérien vient en effet d’égrener de nouvelles conditions pour justifier le maintien de la fermeture malgré les appels incessants du royaume à libérer les passages pour les flux entre les deux pays voisins.

Dans un entretien accordé au site Arabic Post, le porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, est revenu sur la fermeture des frontières avec le Maroc. Selon le responsable algérien, « il ne suffit pas que les responsables marocains demandent l’ouverture des frontières. Il faut plutôt qu’ils fassent preuve de bonne volonté et prennent les mesures qui s’imposent afin de mettre fin aux atteintes et crimes à l’encontre de l’Algérie aux frontières, à la tête desquels le trafic des armes et de drogue. »

Comme le rappelle Yabiladi, ce n’est pas la première fois que ces prétextes, liés à de présumés trafics aux frontières algériennes, sont évoqués. Ils faisaient partie des éléments de langage adoptés par le gouvernement et l’armée algérienne dès 1992. L’arrivée de Bouteflika au pouvoir avait changé la donne, pour un moment.

Pour rappel, le président algérien, Abdelmajid Tebboune, avait déclaré en novembre 2019, lorsqu’il était encore candidat aux élections, que le Maroc devait présenter des excuses officielles à l’Algérie comme condition préalable à la relance du dialogue entre les deux pays.

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