La revue de presse hebdomadaire du samedi 7 octobre

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 28 octobre
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Le Maroc confronté à la menace des punaises de lit françaises ; Armée: le Maroc veut bâtir une armada pour sa marine royale ; Endettement: Pourquoi le Maroc a-t-il besoin du FMI ; Le financement collaboratif bientôt lancé, une solution pour financer les entreprises de petite taille… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

Maroc hebdo

Le Maroc confronté à la menace des punaises de lit françaises

Face à l’essor de l’infestation de punaises de lit en France, le Port Tanger Med au Maroc a renforcé ses mesures sanitaires, en particulier envers les navires venant de Marseille. En fait, un bateau a été identifié comme porteur de ces parasites, marquant le premier cas de leur « importation » depuis la France. Alertées, les autorités marocaines ont immédiatement appliqué un protocole sanitaire strict. Un nettoyage approfondi et une stérilisation du navire et de sa cargaison ont été effectués avant le débarquement des passagers et véhicules. La France, aux prises avec une épidémie de punaises de lit infiltrant même les lieux publics comme les cinémas et les transports, doit faire face à un nuisible résistant et non vecteur de maladies, mais source de nuisances diverses et ayant un impact économique et logistique notable sur les entités affectées.

TelQuel

Armée: le Maroc veut bâtir une armada pour sa marine royale

Selon le classement 2023 de la plateforme américaine Wisevoter, le Maroc est la 25 plus grande flotte navale militaire du monde et la 4o en Afrique avec 121 navires de guerre. Mais le royaume pourrait grimper dans ce classement dans les prochaines années avec son plan de bâtir une armada pour sa Marine, longtemps considérée comme le parent pauvre des Forces armées royales (FAR). Avec un budget de la défense culminant à plus de 55 milliards de dirhams en 2023, le royaume souhaite très vite atteindre les objectifs de son ambitieux programme de modernisation lancé en 2012. Ce plan entend renouveler l’arsenal des FAR avec des équipements de pointe mais aussi renforcer les effectifs de l’armée. Néanmoins, la ventilation de l’enveloppe fait de la Marine royale le parent pauvre de l’armée marocaine. La position du Maroc sur le continent africain ne cadre pas avec son histoire glorieuse sur les mers et les océans.

Endettement: Pourquoi le Maroc a-t-il besoin du FMI

Dix ans après avoir renoncé au soutien du FMI, le Maroc sollicite à nouveau l’institution financière basée à Washington. Un changement d’approche qui n’est pas sans rappeler une année charnière dans l’histoire récente du pays. En 1981, à court de devises et de ressources budgétaires, l’économie du royaume avait été sauvée de justesse par des aides du FMI, en contrepartie de réformes draconiennes adossées au fameux Plan d’ajustement structurel. Si la conjoncture semble différente, la Ligne de crédit modulable et la Facilité pour la résilience et la durabilité récemment accordées par le FMI posent question. Contacté par TelQuel, Youssef Bourdane, analyste économique, indique que « l’octroi de ces nouvelles lignes s’explique par la stabilité du cadre macroéconomique ainsi que la relative solidité du secteur financier devant la succession de crises ». Cette succession de crises a renforcé la résilience du Maroc aux chocs extérieurs, tout en poussant les autorités à lancer une série de mesures visant à réduire la dépendance du pays à l’étranger, a-t- il dit. Certes l’encours de la dette publique a été multiplié par 3,4 sur la période de la succession de crises, passant de 256,6 milliards de dirhams à 885,3 milliards de dirhams en 2021, mais, en dépit des crises, le ratio dette/PIB du Maroc n’a que très peu évolué: de 66,7% en 1998 à 68,9% en 202, a-t-il jugé.

La Nouvelle Tribune

Le financement collaboratif bientôt lancé, une solution pour financer les entreprises de petite taille

Nezha Hayat, présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), a indiqué que l’opérationnalisation du financement collaboratif est imminente, précisant que cette solution “offre les possibilités de financement adaptées aux projets innovants et aux entreprises de petite taille”. “Le cadre réglementaire régissant le financement collaboratif est finalisé et le lancement de l’activité est imminent”, a-t-elle précisé dans un entretien accordé à la publication. Pour accompagner ce lancement, plusieurs actions de sensibilisation sont prévues notamment des guides éducatifs et des séances de présentation. L’AMMC a d’ores et déjà mis en place un dispositif d’agrément et instruira les demandes dès le lancement effectif de cette activité. L’inclusion financière passe également par l’éducation financière et, à ce titre, l’AMMC déploie d’énormes efforts en la matière. Des campagnes de vulgarisation et de sensibilisation sont menées sur différentes plateformes et ciblent tous les publics, a-t-elle souligné.

La Nouvelle Tribune

Les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Marrakech, une occasion pour mettre en valeur la richesse du patrimoine culturel du Maroc et son ouverture sur le monde

Les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, prévues du 09 au 15 octobre à Marrakech, rassembleront des milliers de décideurs politiques, de représentants du secteur privé et de la société civile du monde entier pour favoriser le dialogue sur les principaux défis auxquels l’économie mondiale est confrontée. Taline Koranchlian, directrice adjointe du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, a souligné que ces rencontres offriront notamment une “occasion unique” de “mettre en valeur la richesse du patrimoine culturel et de l’hospitalité du Maroc, ainsi que son ouverture sur le monde et son engagement fort en faveur des réformes”. “En tant que carrefour entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe, le Maroc est un exemple de création de liens commerciaux et d’investissement dans un monde fragmenté”, a-t-elle précisé dans un entretien accordé à la publication. De façon plus générale, ces assemblées favoriseront le dialogue sur les principaux défis auxquels l’économie mondiale est confrontée, a-t-elle ajouté.

Finances News hebdo

Tourisme: l’urgence et les avantages d’investir dans la durabilité

Le tourisme durable est une réalité et le Maroc ferait mieux de l’investir dès maintenant, sinon il risque d’être dépassé et perdre des parts de marché. Le président du Conseil régional de tourisme de Casablanca-Settat, Othman Cherif Alami, a souligné la nécessité de multiplier les lignes de financement dans le tourisme durable, parce qu’il offre plusieurs avantages. Une formule de financement durable dédiée à faire baisser l’énergie consommée par les hôteliers pourrait par exemple être trouvée. «Il est inconcevable que l’hôtelier paye le même prix unitaire de l’énergie qu’un propriétaire d’une villa ou d’une maison. On pourrait par exemple mettre en place une ligne de financement green où l’hôtelier pourra bénéficier d’un prix industriel de l’énergie dans dix ans, s’il parvient à assurer son auto- consommation à hauteur de 80%», souligne Othman Cherif Alami. De même, «si dans les 10 prochaines années on arrive à mettre tout le transport terrestre touristique à l’électrique, on diminuerait la facture énergétique de cette branche de 80%», ajoute-t-il.

Amine Diouri: «Les défaillances d’entreprises risquent d’atteindre 21% en 2023»

Amine Diouri, directeur Études & Communication chez Inforisk, a estimé qu’à fin 2023, environ 15.000 sociétés seraient défaillantes, soit “une progression envisagée en fin d’année de 21%”. Beaucoup de facteurs négatifs expliquent cette hausse des défaillances d’entreprises ces dernières années. La conjoncture internationale est défavorable depuis 3 ans, avec des crises successives, notamment à cause de la crise du Covid et de la guerre ukraino-russe. Les délais de paiement sont bien évidemment un facteur prépondérant expliquant la hausse des défaillances, particulièrement pour les TPE. Ces dernières subissent des délais de 240 jours, souligne-t-il. Autre indicateur: les délais de paiement sont responsables pour 40% des défaillances. Une autre cause structurelle peut être évoquée : la sous-capitalisation des entreprises marocaines, les rendant plus fragiles au moindre retournement de conjoncture, ajoute-t-il.

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