La revue de presse du vendredi 7 avril

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La revue de presse de ce mardi 31 octobre
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Bovins importés du Brésil, un syndicat pour les chauffeurs de VTC, produits made in Morocco… Voici les principaux titres développés par la presse quotidienne de ce vendredi 7 avril: 

 

Bovins importés: les précisions de l’ambassadeur du Brésil au Maroc (Le Matin)

Après la polémique soulevée sur la Toile concernant l’état sanitaire des bovins importés du Brésil, Julio Glinternick Bitelli, ambassadeur du Brésil au Maroc, réagit à travers une lettre adressée au «Matin». Glinternick Bitelli assure que le mode d’élevage pratiqué dans son pays est naturellement extensif et conforme aux plus hauts standards sanitaires internationaux. Il affirme que le Certificat vétérinaire international en vigueur, accordé en janvier 2023 à Brasília entre les équipes techniques de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et le ministère de l’Agriculture et de l’élevage, établit des garanties sanitaires très strictes et assure des examens laboratoire obligatoires préalables, avant même le départ du Brésil, qui écartent les maladies de la fièvre aphteuse, de la fièvre catarrhale ovine, de la brucellose et de la tuberculose, parmi bien d’autres. Le Brésil est le plus important exportateur de viande rouge avec certification Halal au monde, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire de plusieurs pays, dont l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Jordanie, la Palestine et la Malaisie, ajoute-t-il.

 

Chauffeurs de VTC: un premier syndicat à Marrakech, bientôt une réglementation ? (Le Matin)

Une première à Marrakech ! Le ministère de l’Intérieur vient de donner son aval à la création d’un syndicat des chauffeurs de VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur)). Serait-ce un pas vers la réglementation de cette activité au Maroc ? La réponse pourrait être oui à priori, mais il ne s’agit aujourd’hui que de créer un syndicat pour défendre les intérêts des chauffeurs professionnels exerçant leur activité à travers des applications de transport déjà autorisées.

 

La croissance augmente, l’inflation s’envole (L’Economiste)

La bonne nouvelle, c’est la reprise de l’activité économique. Au premier trimestre, le PIB a augmenté de 3% comparativement à la même période de l’année dernière et les prévisions pour le prochain trimestre restent plutôt optimistes. Selon le Haut-commissariat au plan, la croissance s’établirait à 3,2% au deuxième trimestre contre 2% une année auparavant. La mauvaise nouvelle vient de la hausse de l’inflation: les prix à la consommation ont augmenté de 9,4% au lieu de 8,3% au trimestre précédent et 4% un an plus tôt. Pour ce qui est de l’activité touristique, elle a maintenu le trend haussier observé à partir de l’année dernière: +51,3% au premier trimestre 2023, dans le sillage des événements sportifs internationaux organisés à fin 2022 et début 2023. Le transport a poursuivi son redressement tiré par la bonne tenue du trafic aérien.

Production locale: les icônes indémodables du made in Maroc (L’Opinion)

La lettre royale à l’inauguration de la journée nationale de l’industrie a appelé à un produit local performant et concurrentiel. Cela passe par la mobilisation des investissements dans le secteur privé, ainsi que par un appui de l’administration publique. Si avec la Charte de l’Investissement, le chemin est désormais tracé pour les hommes d’affaires, ce n’était pas le cas il y a un demi-siècle. Et pourtant, plusieurs entrepreneurs ont eu le courage de se lancer dans des aventures risquées qui ont fini par devenir des success stories. Du biscuit aux habits, en passant par les fours, les chewing-gums, ou encore les brosses, ces produits ont su gagner le cœur des Marocains et devenir des marques mythiques qui ont pu résister aux conjonctures.

 

Restaurants, cafés et hôtels: faible fréquentation pendant Ramadan (Les Inspirations Éco)

Les chiffres sont alarmants. S’il y a encore des hôtels et restaurants qui affichent complet, parce que mieux situés que la concurrence, la baisse de fréquentation est importante dans certains endroits, allant de moins 30% à moins 50%. Pour les cafés, c’est encore pire. L’affluence a chuté de manière drastique, jusqu’à 60% par rapport au Ramadan de l’année dernière. Pourtant, soulignent les professionnels, les prix des menus proposés aux clients sont plutôt attractifs. Dans les restaurants, ils varient de 200 DH à 400 DH, que ce soit pour le buffet libre, les entrées, le plat principal ou le dessert à volonté. Des prix accessibles quand on sait que les viandes, légumes et fruits ont connu une véritable envolée, et ce, avant même l’arrivée du mois sacré, véritable accélérateur des prix à la consommation, explique Mohamed Elfane, président de la Fédération marocaine de la franchise.

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