Un centre pour les cas asymptomatiques à Al Hoceima, la lutte de la CNSS contre…
La revue de presse du mercredi 22 novembre
Publié leTourisme interne : l’ONMT sur un projet d’étude pour électriser le marché ; Le Médiateur du Royaume souligne la relation étroite entre la mission de l’ombudsman et le renforcement de la transparence des services publics ; Eau potable ou irrigation: un arbitrage douloureux ; Maroc/Allemagne: les investissements en route ; Filière des huiles et farines de poisson: quel apport à l’économie et à la sécurité alimentaire ?; RAMED: un million d’inscriptions remises en question par la tutelle…Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mercredi:
Le Matin
Tourisme interne : l’ONMT sur un projet d’étude pour électriser le marché
L’Office national marocain du tourisme entend mettre à profit le potentiel du marché touristique interne. Après l’adoption de la nouvelle stratégie de développement du secteur, il projette de mener une étude de marché pour mesurer le potentiel des touristes nationaux. L’enquête qui sera confiée à un cabinet spécialisé devra approfondir la connaissance de ces touristes afin de leur offrir des produits adéquats.
Le Médiateur du Royaume souligne la relation étroite entre la mission de l’ombudsman et le renforcement de la transparence des services publics
La mission de l’ombudsman est étroitement liée au renforcement de la transparence des services publics, a affirmé le Médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou. Dans le cadre de ses missions relatives à la défense de l’intérêt public, au renforcement de la bonne gouvernance et à la protection de la transparence, l’ombudsman est chargé, de manière ou d’une autre, d’apporter son soutien aux lanceurs d’alerte et de les protéger des représailles, a souligné M. Benalilou à l’ouverture d’une session de formation commune de l’Association des Ombudsmans et des Médiateurs de la Francophonie (AOMF) et de l’Association des Ombudsmans de la Méditerranée (AOM), initiée sous le signe « Protection des lanceurs d’Alerte et la lutte contre la corruption ».
L’Economiste
Eau potable ou irrigation: un arbitrage douloureux
La fièvre des prix des produits alimentaires se poursuit. Les tarifs continuent de s’inscrire dans une courbe ascendante. Pour la Confédération marocaine de l’agriculture et de développement rural (COMADER), «l’envolée des prix est une conséquence normale de la situation actuelle». «ll faut s’attendre à ce que les prix demeurent élevés. Il est vrai que les professionnels ont eu droit à des subventions très importantes. Toutefois, ces aides règlent uniquement le problème des intrants, et non celui du manque d’eau d’irrigation», explique son président Rachid Benali. A cause de la sécheresse, des restrictions d’usage de l’eau des barrages ont été décidées. «Il y a eu un arbitrage entre sécurisation de l’eau potable et irrigation pour l’agriculture. La priorité a été accordée à l’eau potable. Les agences des bassins hydrauliques interdisent l’irrigation dans certains périmètres. En outre, le niveau des nappes phréatiques est toujours au plus bas», souligne Rachid Benali. Selon ce professionnel, les cultures maraîchères et celles des olives et des agrumes ont été touchées de plein fouet.
Maroc/Allemagne: les investissements en route
Le partenariat maroco-allemand est fondé sur des relations solides. Et elles ne cessent de se renforcer dans divers domaines. En effet, le volume des échanges commerciaux a augmenté de 30% au cours du 1er trimestre de l’année en cours, soit 1,5 milliard d’euros en trois mois. De plus, les investissements allemands au Maroc ont été multipliés par six entre 2015 et 2022. Leurs indicateurs ont été annoncés par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui a participé aux travaux de la 4e édition du sommet G20 sur l’investissement Compact with Africa». C’est lors du panel « favoriser les chaînes de valeur et les investissements locaux en Afrique-le rôle du secteur privé allemand » qu’il a pu rappeler le grand potentiel des échanges entre les deux pays et les opportunités prometteuses dans le domaine de l’investissement et du développement des chaînes de valeur. Une rencontre qui s’est déroulée notamment en présence de la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, de l’ambassadeur de SM le Roi en Allemagne, Zohour Alaoui, et du président de la CGEM, Chakib Alj.
L’Opinion
Filière des huiles et farines de poisson: quel apport à l’économie et à la sécurité alimentaire?
Avec une demande mondiale exponentielle, les prix des huiles et farines de poisson ont enregistré une hausse de 40% durant l’année 2022. Alimentant les filières aquacoles, agricoles et pharmaceutiques, cette industrie souffre, cependant, d’une image souvent négative en raison des impacts environnementaux et sociétaux que son installation massive a pu engendrer dans certains pays du tiers-monde. Au Maroc, cette filière se cantonne à une vingtaine de producteurs qui exploitent les poissons non-usinables et les chutes produites par les autres unités de transformation. Si beaucoup d’efforts restent à faire pour se positionner sur les produits à haute valeur ajoutée, cette filière n’en demeure pas moins stratégique pour assurer l’autonomie d’approvisionnement des projets nationaux programmés d’aquaculture. La filière de production d’huiles et de farines de poisson est constituée de 24 établissements de 1000 emplois directs et 20.000 emplois indirects. “L’intérêt de produire des huiles et des farines de poisson se justifie par une demande internationale croissante, principalement de la part d’autres industries aquacoles, agroalimentaires ou pharmaceutiques», explique un expert en économie maritime.
RAMED: un million d’inscriptions remises en question par la tutelle
Devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a secoué les fondements du Programme d’Assistance Médicale (RAMED). Un million de bénéficiaires ont vu leur éligibilité remise en question, du fait qu’ils ne remplissent pas les conditions d’éligibilité. Le ministre a ainsi mis en exergue les nouveaux mécanismes de monitoring mis en place par l’Etat afin d’éviter la fraude dans le secteur sanitaire. Ait Taleb s’est également attardé sur la réforme de la Santé, qui, selon lui, va bon train. L’objectif de la réforme est de garantir la souveraineté sanitaire du Maroc.