La revue de presse du lundi 5 septembre
Publié leImpact de la hausse du SMIG, enseignement supérieur, baisse de l’activité industrielle… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi:
Aujourd’hui Le Maroc
Enseignement supérieur : Compte à rebours pour l’échéance 2030
Le gouvernement compte accélérer la mise en œuvre du Pacte ESRI. Dans ce sens, une réunion vient d’avoir lieu pour la présentation des grandes lignes du Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (Pacte ESRI 2030). L’annonce a été faite par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui. Ce dernier a présenté le pacte en présence du Chef de gouvernement Aziz Akhannouch ainsi que la ministre de l’économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui et Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget. Le ministère en charge de l’enseignement supérieur va travailler au cours des prochains jours et en coordination avec l’ensemble des parties prenantes à mettre les dernières retouches sur ce pacte ambitieux dans le but de démarrer sa concrétisation sur le terrain, a affirmé Miraoui.
Aujourd’hui Le Maroc
BAM: Baisse de l’activité industrielle en juillet
Les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie au titre du mois de juillet indiquent une baisse de l’activité, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Ainsi, la production aurait reculé dans toutes les branches d’activité à l’exception de l' »agroalimentaire » où elle aurait plutôt stagné, précise la Banque centrale dans son enquête basée sur des données collectées entre le 1er et le 31 août dernier. Dans ces conditions, le Taux d’Utilisation des Capacités de production (TUC) aurait reculé de 3 points de pourcentage à 71%, fait savoir la même source.
L’Opinion
Rabat: les propriétaires des cafés et restaurants face à la hausse des taxes
Les professionnels ont tenu, samedi, une réunion en présence du Bureau central de l’Association nationale des cafés et restaurants au Maroc où ils ont exprimé leur condamnation de la décision fiscale qu’ils ont jugée «aléatoire et improvisée», prise par le Conseil communal de Rabat, étant qu’elle fixe des sommes allant jusqu’à 525 dirhams pour le mettre au niveau des quartiers de l’Agdal et de Souissi à Rabat. Les propriétaires des cafés et des restaurants appellent à la rescousse. C’est ainsi que les professionnels des cafés et restaurants ont décidé de s’abstenir de payer les frais, y compris les honoraires professionnels, tout en appelant les membres de l’association du secteur à arrêter de les payer.
L’Economiste
Le prix du cahier scolaire s’envole
Si le livre scolaire officiel bénéficiera d’une subvention afin d’en empêcher la hausse, le cahier scolaire coûtera sans conteste plus cher à la rentrée scolaire 2022-2023. «Le cahier de 24 pages, par exemple, qui était commercialisé à 1,50 DH, sera désormais proposé à 3 DH. Celui de 96 pages passera de 3 DH à 6 DH. Le cahier de 384 pages dont le prix était de 15 DH bondira à 23 DH. La hausse s’explique par la flambée du prix du papier et du transport», explique Mohamed Barni, libraire à Salé et membre de l’Association marocaine des libraires. La hausse n’est pas limitée uniquement au cahier, mais s’étend également aux autres fournitures telles que le cartable, qu’il soit de fabrication locale ou d’import, dont les prix vont parfois du simple au double.
Le Matin
Intégrité territoriale : pourquoi la diplomatie marocaine doit rester en «mode offensif»
Le dossier du Sahara marocain a connu récemment une série de développements qui convergent tous vers un seul constat : dans les relations internationales, la seule constante qui existe, c’est le changement des positionnements au gré des alliances et des intérêts. De l’Amérique latine à l’Afrique, notamment le Maghreb, le mois d’août a été marqué par des rebondissements qui ont fait couler beaucoup d’encre. Ces rebondissements confirment que seule une action diplomatique soutenue et proactive est à même de pérenniser les acquis s’agissant de la question de l’intégrité territoriale du Royaume. C’est certainement à travers ce prisme qu’il faut lire l’annonce faite il y a quelques jours par Nasser Bourita, appelant à une réunion ministérielle des pays qui ont ouvert des consulats dans les provinces du sud du Royaume.
Les Inspirations Eco
Augmentation du SMIG: À quel impact faut-il s’attendre?
Pour être une concession, l’augmentation du SMIG en est une, surtout dans le contexte actuel marqué par la crise inflationniste sur les prix des matières premières, la pénurie ou le manque de visibilité, le tout exacerbé par la rigidité de la relation de travail patron-employé qui devient un casse-tête pour les dirigeants d’entreprises. Mais la fin justifie les moyens. Le mis en cause est l’arsenal juridique encadrant le code du travail, qui selon le patronat gagnerait à recevoir une dose de flexibilité “pour faire face à des crises longues, s’adapter à un monde en pleine mutation et ne surtout pas rater le train des révolutions en cours”. Ainsi, la notion de “flexibilité contractuelle” fait partie des grandes innovations que le patronat voudrait apporter au contrat de travail qui le lie aux employés.