La gauche marocaine: cette grande disparue !, A quoi ressemblera le nouveau pôle audiovisuel public…
La revue de presse des hebdos du samedi 11 juin
Publié leRapprochement économique entre Rabat et Abou Dhabi, le spectre de la hausse des prix du mouton lors de l’Aïd, des influenceurs pour aider le gouvernement à communiquer… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:
La Vie Eco
Maroc/ Emirats: les milieux d’affaires reprennent contact
Il s’agit là bien sûr du secteur privé qui vient de reprendre contact avec la réactivation du Conseil d’affaires. Ainsi, le président de la CGEM, Chakib Alj, et Humaid Mohamed Bin Salem, secrétaire général de la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie des Emirats Arabes Unis, ont procédé jeudi à la signature d’un mémorandum d’entente (MoU) pour la réactivation du Conseil d’affaires Maroc-Émirats Arabes Unis. Indice fort significatif de l’importance pour les deux pays de cette reprise de contact entre les milieux d’affaires, la présence à cette signature du ministre émirati de l’économie Abdullah Bin Touq Al Marri, et, bien sûr, d’opérateurs économiques des deux pays. La signature de ce MoU s’est tenue en marge d’un Business Talk avec Bin Touq Al Marri, organisé par la CGEM en collaboration avec Investopia.
Finances news hebdo
Aid Al Adha: le spectre de la flambée des prix
A un mois de l’Aïd Al Adha, les préparatifs vont bon train du côté des éleveurs et des services concernés du département de tutelle pour réussir cet événement. Selon les chiffres du ministère de l’Agriculture recueillis à travers l’ONSSA, environ 7,2 millions d’ovins et de caprins sont identifiés, contre une demande estimée à environ 5,4 millions de têtes. Mais, le rituel de cette année risque d’être perturbé par la hausse des prix. « Certes, les exploitants ont montré une certaine résilience face à cette conjoncture difficile, mais pour s’en sortir, ils n’ont d’autre choix que de répercuter cette hausse sur les prix à la consommation, sinon ils vont vendre à perte. Il faut donc s’attendre à une hausse entre 20 et 30%», souligne Abderrahmane Mejdoubi, président de l’Association nationale ovine et caprine. Le risque de la hausse des prix pourrait être aggravé, à en croire les informations recueillies du côté des groupes d’éleveurs sur les réseaux sociaux.Plateforme
La Nouvelle Tribune
« eina4jobs », entre 8 et 14 millions d’emplois potentiels
Le Maroc, l’Égypte et la Tunisie seraient en mesure de créer entre 8 millions et 14 millions emplois à l’horizon 2030 selon la plateforme « eina4jobs » (Entrepreneurship Innovations & Advice – Afrique du Nord), a indiqué David Robalino, Conseiller de ladite plateforme. Les emplois qui doivent être créés dépendent des objectifs de la politique publique et de ce que les gouvernements peuvent faire notamment en matière de politiques d’emploi, a précisé Robalino, qui présentait la plateforme « eina4jobs » lors de la Conférence régionale pour l’Afrique du Nord tenue au cours de la semaine à Rabat. La mission de « eina4jobs », une plateforme financée par le Programme de partenariat dano-arabe et pilotée par la Banque africaine de développement, est de promouvoir l’entrepreneuriat, la croissance des TPME et la création d’emplois au Maroc, en Tunisie et en Égypte.
Finances news hebdo
Le pouvoir d’achat des Marocains malmené
Au Maroc, comme dans plusieurs autres pays du monde, les finances sont mises à rude épreuve par l’envolée des prix du pétrole, qui flirte actuellement avec les 120 dollars le baril, sur fond de guerre russo-ukrainienne. Ainsi, au cours des quatre premiers mois de l’année, la facture énergétique a plus que doublé pour s’établir à 43,8 Mds de DH. Avec des prix des matières énergétiques et alimentaires qui ont enregistré respectivement une hausse de 80% et 24,5% au titre des quatre premiers mois de l’année en cours, les Marocains prennent en pleine poire cette inflation importée. Ils devront s’en accommoder au moins jusqu’à la fin de l’année, Bank Al Maghrib tablant sur un taux d’inflation de 4,7% en 2022.
Al Ayyam
Pas de communication pour le gouvernement sans “influenceurs »
Le recours aux influenceurs deviendrait un choix stratégique incontournable pour le gouvernement d’Aziz Akhannouch. Après les ministres de l’Éducation nationale et du Tourisme, Chakib Benmoussa et Fatim-Zahra Ammor, c’est au tour du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, qui vient d’annoncer, dans sa réponse à une question d’un conseiller parlementaire, le recours par son département à “l’armée d’influenceurs » pour lutter contre ce qu’il appelle les fake news se rapportant au patrimoine. Bensaid s’est montré ainsi plus audacieux que ses collègues, en annonçant la préparation d’une journée d’étude qui réunirait un millier de jeunes de cette catégorie, venus de différentes régions du Maroc, afin de les former dans le domaine du patrimoine. Ce qui signifie concrètement que les influenceurs seraient une composante essentielle du plan de communication du gouvernement.