La revue de presse de ce vendredi 25 août

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La revue de presse de ce jeudi 18 octobre
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Quelle protection contre les pesticides sur le marché local se demandent les associations de protection des consommateurs ; L’été touristique est correct à Marrakech, mais pas de quoi fanfaronner ; Le Maroc a récemment envoyé une généreuse donation de 100 tonnes d’engrais au Salvador ; NARSA lance un appel d’offres pour la maintenance de 97 radars portables… Voici une sélection de sujets traités par la presse nationale ce vendredi 25 août. 

L’Economiste

Fruits et légumes: quelle protection contre les pesticides sur le marché local
Les pastèques, et partant, les autres fruits et légumes de manière générale vendus localement sont-ils réellement exempts de résidus de pesticides ou pas? C’est la grande question que se posent les consommateurs. D’ailleurs, le refoulement des produits agricoles à l’entrée de l’Europe les conforte quant à l’existence d’un système de contrôle des produits agricoles commercialisés sur le marché local. Bons pour les nationaux, impropres à la consommation à l’étranger, telle est la conclusion que d’aucuns tirent de cette situation, notamment les associations de protection des consommateurs. Le scandale de l’utilisation incontrôlée des pesticides a fini par atterrir au Parlement à travers deux questions écrites de deux députés au ministre de l’Agriculture. D’ailleurs, pour cause de présence de « substances non homologuées » dans la pastèque, la grande surface commerciale d’Agadir a été sommée de suspendre la vente alors que la logique aurait voulu que l’Onssa agisse également en amont. Soit au niveau de la plantation, pour stopper la distribution du fruit à l’échelle nationale et enquêter au sujet de l’utilisation des pesticides. L’objectif étant de déterminer si les normes sont bien respectées.

L’Economiste

Tourisme: un été modeste pour Marrakech 
L’été touristique est correct à Marrakech, mais pas de quoi fanfaronner. C’est le ressenti des professionnels qui s’attendaient à mieux en termes d’arrivées touristiques. Il faut dire que la destination a eu du mal à démarrer au début de juillet. Habituellement, ce n’est qu’une fois les destinations balnéaires complètes que Marrakech attire des touristes d’été. La ville a réussi tout de même à réaliser une progression par rapport à 2019 d’après un rapport des instances touristiques locales. Ainsi, la ville a accueilli plus de 217.000 touristes qui ont effectué près de 738.000 nuitées. Soit une hausse respective de +5% et +4% par rapport à juillet 2019. Ce sont bien entendu les clubs qui tirent la tendance haussière avec des taux moyens d’occupation (TO) de 79% suivis des 5 étoiles et des maisons d’hôtes. Sur le registre des arrivées, ce sont surtout les marocains et les MRE qui ont considérablement contribué à ces réalisations alors que le nombre de touristes étrangers de séjour est en baisse.

L’Opinion

Canicule et morsures de reptiles: la ravageuse diabolisation de tous les serpents 
En ces temps de forte canicule, le nombre de Marocains qui signalent des morsures de serpents augmente significativement, surtout dans les régions de Tanger-Tétouan-Al-Hoceima, Marrakech-Safi et Souss-Massa. La raison en est que ces reptiles à «sang-froid» qui, à l’instar de presque tous les animaux, ont du mal à supporter la chaleur, cherchent des lieux à l’ombre plus frais où se réfugier comme une crevasse de mur, les dessous d’un canapé ou même les toilettes de la maison, augmentant ainsi les risques d’un incident. Le Centre national antipoison et pharmacovigilance, relevant du ministère de la Santé, a récemment annoncé que plus de 600 antidotes anti-morsures de serpent ont été distribués à tous les hôpitaux, ajoutant qu’entre 1200 à 1500 sachets de médicaments utilisés dans le traitement des piqûres de scorpions, en plus des médicaments destinés à la prise en charge dans les services de réanimation ont été également distribués. Cependant, ces animaux rampants ne sont pas tous dangereux. Certains d’entre eux sont complètement inoffensifs et jouent même un rôle écologique important.

L’Opinion

Solidarité agricole: le Maroc envoie 100 tonnes d’engrais au Salvador
Le Maroc a récemment envoyé une généreuse donation de 100 tonnes d’engrais au Salvador, témoignant de la volonté du Royaume de renforcer ses liens diplomatiques et de soutenir le développement du secteur agricole dans ce pays d’Amérique Centrale en plein essor. La cargaison d’engrais a été livrée, récemment, au port d’Acajutla, situé dans la région de Sonsonate, à l’ouest du Salvador. Cette livraison a été l’occasion de rassembler des personnalités éminentes des deux pays, marquant ainsi un moment important dans les relations entre le Maroc et le Salvador.

Le Matin

NARSA lance un appel d’offres pour la maintenance de 97 radars portables
L’Agence nationale de la sécurité routière vient de lancer un appel d’offres portant sur la réparation de radars portables présentant des défaillances. Cette initiative vise à renforcer davantage la sécurité routière en garantissant le bon fonctionnement de ces équipements clés de contrôle de vitesse. Cette opération, qui coûtera près d’un million de dirhams, permettra de réhabiliter une flotte conséquente de 97 radars portables de la marque Lasertech LTI 20/20 Trucam II. Il est à noter que ce modèle de radar, acquis par le Maroc en 2019, est reconnu être à la pointe de la technologie dans le domaine du contrôle routier. Grâce à sa technologie laser, il peut détecter les excès de vitesse sur une distance allant jusqu’à 1.500 mètres, aussi bien de jour que de nuit, avec une marge d’erreur minime de 2 km/h. Le prestataire sélectionné par cet appel d’offres doit opérer une remise en état des radars en toute excellence.

Le Matin

Ces indispensables choix de rupture que doit opérer le Maroc pour débrider une croissance durable et inclusive à l’horizon 2040
Un scénario de rupture selon lequel le Maroc s’engagerait dans une transformation structurelle et dans un processus de convergence accélérée en l’espace d’une génération suppose que les conditions soient réunies pour opérer des choix, eux aussi de rupture, par rapport aux stratégies et aux politiques passées. C’est en substance la recommandation de la Banque mondiale (BM) consignée dans un mémorandum économique sur le Maroc. Le rapport, dont la réalisation a été dirigée par l’économiste principal de l’institution de Bretton Woods, Jean-Pierre Chauffour, estime qu’il faudrait une véritable prise de conscience collective que le modèle de développement actuel du Royaume a atteint ses limites. En effet, le pays a besoin d’initier une véritable refonte de son modèle de développement et de provoquer une série de ruptures au niveau de la conception et de la mise en œuvre des politiques publiques. Pour les économistes de la Banque, en l’absence d’une telle prise de conscience partagée par l’ensemble des parties prenantes, les politiques actuelles ne connaîtront pas d’inflexion substantielle et, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le pays se retrouvera dans le scénario de lente convergence.

Le Matin

Propositions fiscales des partis politiques : les références idéologiques ne pèsent pas lourd dans la balance
L’impôt au Maroc a-t-il une couleur politique ? Une étude menée par deux chercheurs de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah s’est attelée à ré- pondre à cette question en étudiant le lien d’influence susceptible d’exister entre les idéologies politiques et les propositions fiscales énoncées dans les programmes électo- raux de cinq grands partis politiques lors des législatives de 2021. Résultat : ce lien entre idéologie politique et impôt «n’est pas franchement lisible». En effet, ces chercheurs observent qu’un parti comme le RNI, considéré pourtant comme un parti de droite, marqué par son attachement au libéralisme économique et donc pour une intervention modeste de l’État dans l’économie, propose désormais une approche fiscale plutôt sociale, plus voisine du centre gauche que de la droite classique. Un autre décalage est constaté au niveau du PAM, puisqu’on n’observe qu’une adéquation partielle, pour ne pas dire sommaire, entre les idées de «centre gauche» défendues par ce parti et ses propositions fiscales. Quant aux partis de l’Istiqlal et de l’USFP, l’étude conclut que leurs orientations fiscales sont bien en symbiose avec leurs approches idéologiques.

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