La revue de presse de ce vendredi 2 février

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La revue de presse du mardi 23 avril
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Chantiers navals: la réforme chez les conseillers ; Transport maritime: Joint-venture du géant chinois Cosco au Maroc ; Risque Pays : le Maroc fait mieux que la moyenne mondiale et africaine ; Anti-blanchiment: l’argent n’a pas vraiment d’odeur ; Transport routier: les négociations se durcissent entre Abdeljalil et les syndicats… Voici une sélection de sujets traités par la presse nationale ce vendredi. 

L’Economiste

Chantiers navals: la réforme chez les conseillers 

La réforme de la loi régissant l’acquisition, la mise en chantier et la réforme des navires de pêche vient de passer le cap de la Chambre des représentants. Ce texte, transmis à la Chambre des conseillers, ambitionne de renforcer la réglementation de ce secteur, en introduisant une série de nouvelles mesures. Elles portent notamment sur le durcissement des sanctions, la précision des documents et des données à garder par les propriétaires ou les gestionnaires des chantiers navals… L’idée est de favoriser “la préservation des ressources marines et de lutter contre la pêche illégale,non autorisée et non réglementée”.

L’Economiste

Transport maritime: Joint-venture du géant chinois Cosco au Maroc

Le groupe chinois Cosco Shipping Lines et la société Diamond Line viennent de signer un accord à Casablanca portant sur la création d’une joint-venture, une compagnie marocaine à capitaux mixtes. Baptisée Cosco Shipping Lines Morocco SARL, cette société mixte nourrit de fortes ambitions sur le marché marocain. Elle vient aussi accompagner la nouvelle dynamique d’implantations d’investisseurs chinoisau Maroc, essentiellement dans le secteur automobile et l’énergie. Cette JV vient, rappelons-le, suite au service TSM créé en septembre 2023 à Casablanca. La nouvelle société jouera un rôle clé dans le commerce entre l’Afrique du Nord et le reste du monde, sur la base d’un réseau mondial avec « des services de transport optimisés».

L’Economiste

Recyclage des déchets textiles: le b.a.-ba pour démarrer sa transformation 

C’est un véritable travail de fourmi qui a été réalisé par les analystes du programme Switchmed financé par l’Onudi et l’Union européenne. L’objectif de cette enquête d’envergure est d’accompagner l’industrie textile dans sa transformation circulaire afin de la rendre plus compétitive et contrer les effets dévastateurs de la fast fashion sur l’environnement. Au regard des milliards de tonnes de déchets produits par l’industrie textile mondiale, l’inquiétude est grande quant aux conséquences sur la planète. «Il n’y a pas de planète Terre B, alors il faut vivre selon ses limites». Ces propos tenus par Jean François Moret chargé du programme Switch-Med lors de la restitution des résultats de l’étude rappellent la douloureuse vérité du défi environnemental. Le Programme dont il est en charge, initié à la demande de l’Etat marocain , s’engage à améliorer la performance environnementale, la rentabilité et la valeur stratégique des industries textiles et vestimentaires. Structuré en deux phases, ce projet vise à démontrer les bénéfices de l’économie verte et circulaire dans le secteur textile.

Le Matin

Ricardo Diez-Hochleitner: «L’approfondissement de la relation bilatérale entre l’Espagne et le Maroc n’est pas seulement une priorité mais une nécessité»

Chaque jour qui passe renforce l’idée que le Maroc et l’Espagne sont des économies complémentaires et interdépendantes. C’est ce qu’assure l’ambassadeur de l’Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner, dans un entretien accordé au «Matin». À la tête de la mission diplomatique ibérique à Rabat depuis 2015, le diplomate, qui quittera ses fonctions dans les prochains jours, affirme que «l’approfondissement de la relation bi- latérale entre l’Espagne et le Maroc n’est pas seulement une priorité mais une nécessité».

Le Matin

Risque Pays : le Maroc fait mieux que la moyenne mondiale et africaine 

Selon le premier Country Risk Atlas 2024, une nouvelle étude phare d’Allianz Trade, la note du Maroc a été améliorée à «B2», soit un niveau de risque moyen, du fait qu’il a démontré sa résilience aux chocs mondiaux, renforcé sa croissance économique, avec des risques orientés à la baisse. Le Royaume est ainsi mieux noté par rapport à la moyenne mondiale et celle de l’Afrique. Le Maroc décroche aussi la meilleure note en Afrique du Nord et se distingue par rapport à l’Algérie, la Tunisie ou encore l’Égypte.

Le Matin

Entrepreneuriat des jeunes en agriculture : Guelmim-Oued Noun aura son offre d’accompagnement intégrée 

Les jeunes entrepreneurs en agriculture de Guelmim-Oued Noun auront bientôt droit à une offre d’accompagnement intégrée incluant un appui technique, des formations et un soutien financier. Le département de l’Agriculture planche en effet sur l’opérationnalisation à l’échelle de la région du Programme de l’entrepreneuriat des jeunes dans le cadre de la stratégie Génération Green.

Les inspirations éco

Anti-blanchiment: l’argent n’a pas vraiment d’odeur ! 

Avec la forte circulation du cash dans le commerce, les agences bancaires sont confrontées à un dilemme: refuser les dépôts de 100.000 dirhams au moins, en liquide, dont l’origine est non justifiée par le client ou accepter que cet argent aille chez le concurrent juste à côté. La circulaire de Bank Al-Maghrib du 24 juillet 2017, relative au devoir de vigilance, oblige en effet à dérouler les diligences pour tout dépôt en cash à partir de 100.000 dirhams afin de s’assurer de l’origine de fonds. Idem pour tout virement de 10.000 d’euros reçu de l’étranger. Mais cette réglementation n’est pas appliquée avec le même standard partout. Le resserrement d’étau constaté, lorsque le Maroc avait été placé dans la liste grise par le GAFI, a, semble-t-il, vécu. Et les autorités monétaires le savent. L’argent n’a pas d’odeur, dit un adage bien connu des banquiers. Dans la course à la collecte des ressources dans laquelle elles sont engagées, la plupart des banques se montrent peu regardantes sur l’origine de l’argent porté parfois dans les sacs que viennent déposer leurs clients à leurs comptes, selon notre enquête.

Les inspirations éco

Redéploiement du trafic conteneurisé mondial: le Maroc, nouveau pivot majeur 

Une crise qui se transforme en opportunité pour le Maroc. C’est le moins que l’on puisse dire pour le secteur maritime national, qui, à la surprise générale, tire profit de la crise en mer Rouge. En effet, les navires qui contournent l’Afrique sont quasiment dans l’obligation de passer par les côtes maritimes marocaines, ce qui fait l’affaire des ports du Royaume. Fait rare, même le port de Casablanca est aujourd’hui sollicité pour du transbordement. « Depuis le 15 janvier 2024, la frange côtière, qui s’étend de Casablanca à Dakhla, voit passer plus de la moitié du trafic maritime mondial. Les lignes Est-Ouest ont switché en mode Nord-Sud. Dorénavant, notre littoral atlantique s’impose comme une solution optimale pour la collecte, le groupage et la distribution des marchandises », explique Najib Cherfaoui dans un entretien accordé au journal.

L’Opinion

Transport routier: les négociations se durcissent entre Abdeljalil et les syndicats

Le torchon brûle de nouveau entre les syndicats les plus représentatifs du secteur du transport routier de marchandises et le ministère du Transport et de la Logistique. Dans un communiqué, la Coordination des syndicats du secteur, regroupant l’UGTM, l’UMT, l’UNMT et la CDT, s’est opposée à la publication du décret régissant le secteur du fait qu’il fixe de nouvelles règles d’accès à la profession, «chose qui n’a jamais figuré dans le cahier revendicatif des professionnels», selon les termes des syndicats. Jointe par L’Opinion, une source du ministère du Transport et de la Logistique souligne que ce projet de décret a été élaboré dans le cadre du dialogue sectoriel avec les syndicats en 2022, puis en 2023. «La tutelle cherche à travers cette réforme à lutter contre le manque d’organisation et de professionnalisme qui règne dans le secteur depuis plus de 40 ans. L’idée étant de le réorganiser et de lui redonner son élan », explique cette même source.

L’Opinion

Le Maroc brille au Salon saoudien de la franchise

La Chambre de commerce, d’industrie et de services de Casablanca-Settat a signé, à Riyad, deux accords de coopération avec la Chambre de Riyad et l’Union des chambres saoudiennes, à l’issue des travaux du Salon international saoudien de la franchise. Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Casablanca-Settat a indiqué dans une déclaration à la presse que le premier accord prévoit l’échange d’informations et d’expertises dans le domaine du tourisme, des infrastructures et de la réforme des chambres professionnelles. Il a ajouté que le deuxième accord, qui a été signé par Hassan Berkani et le président de l’Union des chambres saoudiennes, Hassan Al-Huwaizi vise à développer la coopération économique ainsi que les liens entre les secteurs d’affaires des deux pays.

Libération

Politiques publiques en faveur des MRE: L’exécutif? Il n’y a pas d’abonné au numéro demandé 

“Attendre encore et toujours”, telle est la situation des Marocains du monde dans l’attente de la concrétisation du discours Royal prononcé à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, visant, entre autres, la modernisation et la mise à niveau du cadre institutionnel relatif à la communauté marocaine résidant à l’étranger, ainsi que la reconsidération du modèle de gouvernance des institutions existantes afin d’en améliorer l’efficacité et la synergie. En effet, 17 mois se sont écoulés depuis le discours Royal du 20 août 2022 et 12 années depuis la promulgation de la Constitution du 1er juillet 2011 qui contient cinq articles relatifs aux MRE. Dans un communiqué du Conseil civil démocratique de la migration marocaine publié dernièrement, ce dernier qualifie cette situation qui perdure depuis des années, “d’antidémocratique qui a des conséquences négatives sur le lien qui relie les Marocains du monde à leur pays d’origine en les excluant d’une participation active à l’édification du Maroc de demain”.

Libération

L’ANRE approuve et publie la capacité d’accueil du système électrique national au titre de la période 2024-2028 

Le Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité (ANRE) a approuvé à l’unanimité, la capacité d’accueil du système électrique national en énergies de sources renouvelables, au titre de la période couvrant les cinq prochaines années (2024-2028). La capacité d’accueil est définie comme étant la quantité maximale en puissance installée à partir de sources d’énergies renouvelables, tous niveaux de tensions confondus, que le système électrique national peut accueillir sans poser de contraintes de gestion des moyens de production et de fonctionnement du système électrique, indique l’ANRE dans un communiqué.

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