La revue de presse de ce mercredi 6 septembre

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La revue de presse de ce jeudi 18 octobre
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La Fédération de l’automobile saisit l’occasion de l’engagement du gouvernement à réformer la TVA cette année pour réclamer l’instauration d’une TVA verte ; Lourdement impacté par la crise sanitaire, le secteur de la microfinance tente de sortir la tête de l’eau ; La mise en œuvre du projet de transfert de l’eau a été précédée par une multitude d’études techniques très poussées relatives principalement à la disponibilité de l’eau…Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi. 

L’Economiste

PLF 2024: La Fédération de l’automobile réclame une « taxe vert » 

La Fédération de l’automobile saisit l’occasion de l’engagement du gouvernement à réformer la TVA cette année dans le cadre de la loi-cadre n°69-19 pour réclamer l’instauration d’une TVA verte. Le barème serait de 7% au lieu de 20% actuellement à l’instar de celui appliqué aux voitures économiques. «Nous avons saisi le gouvernement à travers la CGEM pour que les véhicules électriques, que ce soient les motos ou les camions, puissent bénéficier d’une TVA à 7% dans le cadre des engagements du Royaume pour la décarbonation et l’économie verte et ce, à l’instar des voitures électriques. Il y a déjà quelques camions qui commencent à arpenter les routes nationales. Par conséquent, il faudrait réduire le taux de la TVA à l’import pour encourager ce type de véhicules et participer à la décarbonation de l’ensemble du pays», suggère Adil Zaidi, président de la Fédération automobile et du Groupement poids lourds et de la carrosserie (GPLC). Et d’ajouter que «le fait que le transport soit assuré par des véhicules propres contribuera à améliorer la note Maroc dans le cadre des accords de taxe carbone aux frontières».

L’Économiste

Concentration économique: une trentaine d’opérations hors la loi régularisées

Le contrôle préalable des projets de concentration économique s’accapare 80% des activités du Conseil de la concurrence: 142 décisions en 2022. Dans son dernier rapport annuel, l’instance fait notamment le point sur la campagne de régularisation des opérations qui ne lui ont pas été notifiées. Elle porte sur la période allant du 1er janvier 2019 à fin décembre 2021. Cette procédure transactionnelle inédite est venue clore partiellement un chapitre turbulent de la vie du régulateur. Marqué entre autres par la nomination royale d’Ahmed Rahhou à la présidence du Conseil en mars 2021 à Fès. «La procédure de régularisation a été couronnée de succès. Le Conseil de la concurrence a reçu 150 demandes dont 27 ont été jugées notifiables», annonce-t-il. Celles non retenues par les enquêteurs ne rentrent pas dans le champ d’application de la loi relative à la liberté des prix et de la concurrence, selon nos informations. Par ailleurs, le secteur financier et des assurances est en tête avec 52% des opérations régularisées.

L’Economiste

Microfinance: les années covid surmontées? 

Lourdement impacté par la crise sanitaire, le secteur de la microfinance tente de sortir la tête de l’eau. «La crise sanitaire a mis au-devant de la scène l’importance du secteur mais aussi sa fragilité», estime un intervenant du secteur. Un secteur qui permet, selon les chiffres de la Fédération nationale des associations de microcrédit (FNAM), à presque un million de micro-entreprises, exclues du système financier classique, d’accéder à des services financiers à travers un réseau de 1.700 agences fixes et 150 agences mobiles dédiées exclusivement au rural et au rural enclavé. Le secteur est considéré comme un des premiers pourvoyeurs d’emplois au Maroc avec plus de 8.500 employés dont 50% sont des femmes. Au terme du deuxième trimestre de l’année en cours, les chiffres réalisés par le secteur s’inscrivent dans une tendance haussière que ce soit en glissement annuel ou en trimestriel. Ainsi, selon la FNAM, l’encours de microcrédit s’est établi à fin juin 2023 à presque 8,99 milliards de dirhams, en augmentation de 5,56 % par rapport à la même période de l’année précédente. Comparé au deuxième trimestre de 2022, l’encours a augmenté de 2,38 %.

Le Matin

Le Maroc Partenaire de dialogue sectoriel de l’ASEAN : un succès diplomatique important 

Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Association des Nations de l’Asie du Sud- Est (ASEAN), réunis le 4 septembre à Jakarta, ont officialisé l’octroi au Maroc du statut de «Partenaire de dialogue sectoriel». Par cette décision, le Royaume devient le premier pays d’Afrique du Nord à obtenir ce statut, confortant ainsi sa position en tant qu’interlocuteur privilégié de ce groupement géopolitique et économique de grande importance. Le Maroc rejoint ainsi la Suisse, la Norvège, la Turquie, le Pakistan, le Brésil et les Émirats arabes unis et l’Afrique du Sud. Une belle consécration de la politique de diversification des partenariats que la diplomatie marocaine a érigée comme orientation stratégique.

Le Matin

Maroc-République Tchèque: Vers une coopération renforcée dans le domaine du transport 

Les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et la République tchèque dans le domaine du transport ont été au centre d’une rencontre, lundi à Munich, entre le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, et son homologue tchèque, Martin Kupka. Cette réunion a été l’occasion d’aborder différents sujets d’intérêt commun, comme les potentialités ferroviaires qu’offre le Maroc, le développement de la coopération dans le domaine du transport aérien et ferroviaire entre les deux pays, et la participation du Maroc au 27ème Congrès mondial de la route, qui aura lieu du 02 au 06 octobre à Prague. Dans ce contexte, Abdeljalil a déclaré à la MAP que les deux pays ont décidé d’œuvrer ensemble pour renforcer les connexions aériennes pour permettre notamment le développement du tourisme de la République Tchèque vers le Maroc, et de poursuivre les échanges bilatéraux pour promouvoir la coopération dans le domaine du transport.

L’Opinion

Autoroute de l’eau Sebou-Bouregreg: l’impact environnemental d’un projet écoresponsable

La mise en place de grands ouvrages hydrauliques est souvent synonyme d’impacts écologiques, parfois irréversibles. Certains expliquent par exemple que la construction du barragede Sidi Mohammed Ben Abdellah a joué un rôle majeur dans la disparition de l’alose. L’aboutissement ce 28 août 2023 de la première tranche du projet de transfert de l’eau du Sebou vers le Bouregreg n’a donc pas manqué de susciter des craintes qui ont été différemment formulées, notamment à travers les réseaux sociaux. Contacté par le journal, Hammou Bensaâdout, Directeur Général de L’Hydraulique au ministère de l’Equipement et de l’Eau, assure cependant que tous les aspects environnementaux ont été pris en considération. La mise en œuvre du projet de transfert de l’eau a été précédée par une multitude d’études techniques très poussées. Ces études ont impliqué plusieurs préoccupations environnementales relatives principalement à la disponibilité de l’eau, puisqu’il était bien évidemment hors de question de «déshabiller Paul pour habiller Pierre», précise-t-il.

L’Opinion

Tanger/Téouan/Al Hoceima: plus de 1,77 MMDH pour la réhabilitation des infrastructures entre 2023 et 2027 

Une enveloppe budgétaire d’environ 1,775 milliard de dirhams (MMDH) a été allouée à la réalisation de projets routiers et à la réhabilitation des infrastructures dans région du Nord, dans le cadre du contrat-programme entre l’Etat et la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima pour la période 2023-2027.Ces projets ambitionnent de promouvoir l’attractivité économique des territoires, à travers le développement du réseau routier de la région, la mise à niveau des axes routiers, le renforcement de la sécurité routière, l’attraction des investissements, la réduction des inégalités sociales et territoriales, et l’amélioration des liaisons routières entre les provinces et les villes de la région.

Al Bayane

Jouahri: les équilibres macroéconomiques font partie de la souveraineté nationale

La sauvegarde des équilibres macroéconomiques, en tant que « prérequis » nécessaires pour le bon déroulement des réformes, font partie de la souveraineté nationale, a affirmé le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri. « Nous avons toujours appelé à la sauvegarde des équilibres macroéconomiques qui font partie de la souveraineté nationale », a indiqué Jouahri, lors d’une conversation avec la directrice adjointe du Département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Taline Koranchelian, dans le cadre d’une édition spéciale du magazine Finances & Développement du FMI. Ainsi, le Gouverneur de BAM a souligné l’importance de l’indépendance de la Banque centrale en tant qu’élément fondamental expliquant la résilience de l’économie marocaine face aux chocs défavorables.

Al Bayane

Droits de l’homme: le CNDH et la DGSN mettent en œuvre de leur partenariat 

Une session de formation visant à le renforcement des capacités des agents de police chargés de garder les personnes placées en garde à vue dans les lieux de privation de la liberté relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a été organisée à Rabat, par le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec la DGSN. Cette deuxième session de formation intervient dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la convention de partenariat et de coopération institutionnelle liant les deux institutions, dans le domaine de la formation et de la consolidation du respect des droits de l’Homme dans l’exercice de la fonction sécuritaire. Cette convention, signée le 14 septembre 2022, vise à promouvoir la culture des droits de l’Homme dans les cursus de formation et d’entrainement policiers, en l’érigeant en tant que référence encadrant les missions des fonctionnaires de la sûreté nationale chargés d’application de la loi.

Libération

Marché des capitaux : les levées dépassent 50,9 MMDH à fin juillet

Les levées des capitaux se sont élevées à 50,99 milliards de dirhams (MMDH) à fin juillet 2023, contre 42,45 MMDH sur la même période une année auparavant, selon l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC). Ces levées concernent les émissions de Titres de créances négociables – TCN (45,83 MMDH), les émissions obligataires (5,1 MMDH) et les émissions de titres de capital (56 millions de dirhams (MDH)), précise l’AMMC dans son bulletin relatif aux indicateurs mensuels du marché des capitaux au titre du mois de juillet 2023. Au seul mois de juillet, les levées des capitaux se sont établies à plus de 8,01 MMDH, dont 6,91 MMDH d’émissions de TCN et 1,1 MMDH d’émissions obligataires, poursuit la même source.

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