La revue de presse de ce mardi 5 décembre

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La revue de presse du mardi 23 avril
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Villes sans bidonvilles : 300.000 familles bénéficiaires, 150.000 toujours en attente ; Comment le groupe OCP entend consolider sa position de leader mondial intégré de phosphates ; Le coup de pouce de l’IFC pour le développement du groupe Addoha en Côte d’Ivoire ; Artisanat marocain: ces métiers ancestraux en voie d’extinction ; Éducation nationale: vers une hausse imminente des salaires des enseignants? ; Secteur de la presse et de l’édition: la FMEJ dénonce les décisions unilatérales du gouvernement, en l’absence de toute concertation préalable… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:

Le Matin
Villes sans bidonvilles : 300.000 familles bénéficiaires, 150.000 toujours en attente

Plus de 300.000 familles résidant dans les bidonvilles ont vu leur condition de vie s’améliorer depuis le démarrage du programme «Villes sans bidonvilles» lancé en 2004. Selon la ministre de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Fatima Zahra El Mansouri, qui répondait lundi à une question orale, malgré les efforts consentis par l’État pour éradiquer ce fléau, plusieurs difficultés persistent et entravent l’atteinte des objectifs fixés. La ministre cite à ce titre le problème de l’exode rural et la croissance démographique qui entraînent des changements radicaux au niveau de l’organisation sociale et spatiale des agglomérations urbaines. Elle pointe du doigt également le problème de la mobilisation du foncier dans les grandes villes, ce qui rend difficile le relogement des familles concernées ainsi que le faible pouvoir d’achat des familles. Une autre difficulté évoquée par la ministre concerne la maîtrise des listes des bénéficiaires qui ne cesse de changer et dont l’élaboration doit respecter le principe de la transparence, loin de toute surenchère.

Comment le groupe OCP entend consolider sa position de leader mondial intégré de phosphates 

Le groupe OCP affiche de nouvelles ambitions à l’horizon 2027. Le géant de l’industrie phosphatière et chimique compte ainsi consolider sa position de leader mondial intégré de phosphates et il s’en donne les moyens en mobilisant un programme d’investissement de 130 milliards de DH sur la période 2023-2027. À la clé, un accroissement des capacités de production d’engrais, tout en s’engageant à atteindre la neutralité carbone avant 2040, en faisant levier sur le gisement d’énergies renouvelables du Royaume et sur ses avancées dans ce domaine depuis plusieurs années. Le groupe engage également toute sa machine de recherche et d’innovations pour diversifier ses produits et services, exploiter les nouvelles opportunités, notamment sur le marché des batteries électriques, et tirer profit de la dynamique attendue de la demande mondiale.

Le coup de pouce de l’IFC pour le développement du groupe Addoha en Côte d’Ivoire 

Le groupe Addoha est sur le point de décrocher 25 millions d’euros auprès de la Société financière internationale pour son développement en Côte d’Ivoire. Ces fonds sont destinés à soutenir sa filiale locale Douja CIV dans la construction de Lagoona City à Yopougon (Abidjan). Il s’agit d’un projet d’environ 6.600 unités avec des équipements sociaux, d’un coût global de 158 millions d’euros. Le prêt de l’IFC co-financera la construction de 4.788 unités.

L’Opinion 

Artisanat marocain: ces métiers ancestraux en voie d’extinction

Broderie, poterie, ferronnerie, dinanderie…dans les différentes régions du Royaume, les métiers de l’artisanat marocain disparaissent graduellement au profit des produits manufacturés à grande échelle. Une compétition «inégale» qui conduit à une diminution de la demande pour les produits artisanaux traditionnels, et donc à l’extinction de certaines filières ancestrales du secteur. Si, auparavant, le Maroc comptait plus de 200 métiers de l’artisanat, aujourd’hui, seule une centaine parvient à subsister. D’où la nécessité de prendre des mesures urgentes pour restaurer ces professions qui sont un vrai «trésor» de la nation à même de préserver l’art de vivre à la marocaine. Par ailleurs, le député istiqlalien Allal Amraoui a exprimé ses craintes par rapport à la transmission de ce savoir-faire ancestral aux nouvelles générations, qui ne sont pas attirées par ces métiers.

Éducation nationale: vers une hausse imminente des salaires des enseignants? 

L’ensemble du corps de l’Education nationale a le regard rivé sur la réunion prévue, mercredi 6 décembre, entre les syndicats les plus représentatifs, le ministre délégué en charge du Budget, Faouzi Lekjaa, et le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa. Une rencontre, le moins que l’on puisse dire, est qu’elle est décisive, étant donné que celle-ci sera consacrée à la valorisation des salaires et des primes des enseignants de l’école publique. Lors de ladite rencontre tant attendue, les syndicats comptent faire entendre leur voix sur la question de l’équité salariale. L’idée étant, selon Miloud Maassid, secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement (UMT), d’aligner le salaire des enseignants à celui des autres fonctionnaires de l’Etat. Pour sa part, Younes Firachine, secrétaire général du Syndicat national de l’Education, a indiqué qu’une augmentation des salaires des enseignants d’une valeur de 3.000 dirhams a été proposée, dans le cadre des efforts visant à répondre aux revendications formulées par ces derniers.

Al Bayane

Secteur de la presse et de l’édition: la FMEJ dénonce les décisions unilatérales du gouvernement, en l’absence de toute concertation préalable

A la lumière de son examen approfondi et prospectif du nouveau décret, et en tenant compte de la réalité nationale et régionale de l’entreprise de presse et de son environnement économique et sociétal, le Bureau exécutif de la Fédération Marocaine des Editeurs de Journaux (FMEJ), enregistre, entre autres, qu’une nouvelle fois, « le gouvernement persiste à décider unilatéralement, en l’absence de toute concertation préalable avec la FMEJ lors de l’élaboration du projet de décret et sans recevoir les demandes et propositions des organisations professionnelles concernées ». De même, la FMEJ considère que “conformément à ses positions de principe habituelles, que les conditions liées au nombre de cartes professionnelles devant être réunies étaient exagérées pour les journaux électroniques nationaux et régionaux, et que des efforts plus importants auraient pu être déployés pour les alléger et réduire leur nombre, notamment pour la presse électronique régionale et même pour les entreprises de la presse électronique que le décret considère comme étant ni petites ni moyennes”.

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