La revue de presse de ce mardi 13 octobre

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La revue de presse , mardi 13 octobre, Quotidien, Unes
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L’évènementiel prépare la reprise, le logement social face au lobbying des mastodontes, une police funéraire pour bientôt à Casa, reprise de la confrontation entre gouvernement et syndicats… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi:

 

L’Economiste
Logement social: le lobbying dévastateur des mastodontes !

• Le dispositif du logement social prendra fin dans 2 mois (décembre 2020). En l’absence d’un nouveau programme, le secteur a zéro visibilité sur les 5 ans à venir. Face à cette situation, il y a aujourd’hui un blocage de l’ensemble de l’écosystème immobilier. « Faute de liquidités dans ce contexte de crise sanitaire sans précédent, l’Etat n’a pas intérêt à débloquer des budgets ni accorder de nouvelles incitations pour sortir un nouveau dispositif », tient à préciser un opérateur engagé dans les négociations avec la tutelle. En principe, le statu quo n’arrange personne, ni les promoteurs, ni les acquéreurs, encore moins les banques, les bureaux d’études, les architectes et les sociétés de matériaux de construction. La logique veut que l’arrêt du dispositif des logements sociaux se traduise par une absence de l’offre et des transactions, des pertes d’emplois par milliers dans le secteur et des mises en faillite de plusieurs de sociétés de construction et de promotion.

 

Casablanca : la police funéraire pour bientôt

• Le conseil de la ville de Casablanca vient de donner son feu vert au lancement d’une police funéraire. La convention liant la Commune urbaine de Casablanca et la SDL Casa Prestations a finalement été votée lors de la session qui s’est tenue mardi 6 octobre. Ce projet qui traîne depuis plusieurs années verra enfin le jour dans un contexte de crise sanitaire. Les agents de cette police devront superviser les convois funéraires et contrôler les conditions d’inhumation au niveau des cimetières de la ville. Ses membres auront également pour mission de constater les décès afin de pallier le manque de médecins spécialisés. Le budget consacré au lancement de cette unité, qui relève de la police administrative, est de l’ordre de 15 millions de DH sur 3 ans.

 

Le Matin
Le Maroc et la France souhaitent promouvoir leur partenariat dans les secteurs d’avenir

• Le ministre délégué auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, et le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, ont souligné la nécessité de promouvoir le partenariat franco-marocain dans les secteurs d’avenir. S’exprimant à l’issue d’une rencontre bilatérale, Riester s’est félicité du partenariat solide entre le Maroc et la France, comme en témoignent les échanges commerciaux et les liens profonds entre les tissus économiques des deux pays, ajoutant que ce partenariat devrait couvrir au-delà des métiers classiques, les secteurs d’avenir qui permettent la décarbonisation de l’économie comme les énergies renouvelables, la ville durable ou encore le « Smart city ». De son côté, Alj a indiqué que « nous pouvons aller encore plus loin, notamment en établissant plus de synergies entre nos TPE-PME respectives, en encourageant davantage l’investissement et le co-investissement, en renforçant nos échanges commerciaux et en nous ouvrant plus sur les métiers d’avenir comme les énergies renouvelables, le numérique et l’intelligence artificielle ».

 

Aujourd’hui le Maroc
Les syndicats affûtent leurs armes

•. La confrontation entre gouvernement et syndicats repart de plus belle. La rentrée politique pourrait être particulièrement chaude. Les syndicalistes affûtent déjà leurs armes. Alors que le compte à rebours pour la présentation de la loi de Finances 2021 est déjà enclenché, les centrales syndicales craignent que la logique de l’austérité ne l’emporte. C’est le cas pour l’Union marocaine du travail (UMT) qui se dit très inquiète des premières orientations dévoilées du prochain PLF 2021. « Le secrétariat national de l’UMT suit avec inquiétude la teneur des premières orientations du projet de loi de Finances prochain et met en garde contre les mesures d’austérité tout en rappelant que le budget public est le premier moteur pour l’économie en cas de crise comme nous traversons », apprend-on auprès des dirigeants de la centrale syndicale. Cela dit, l’un des dossiers qui risquent d’exacerber la tension entre les partenaires sociaux est le projet de loi organique sur le droit de grève.

 

Les médecins du public en grève les 4 et 5 novembre prochain

• Les médecins du secteur public vont reprendre leur mouvement de grève durant le mois de novembre. Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) annonce une grève nationale de 48 heures. Celle-ci est prévue les 4 et 5 novembre prochain, dans tous les établissements publics de santé. Cela dit, par respect de l’éthique et de la déontologie, les services d’urgence et de réanimation resteront opérationnels. Dans un communiqué, le syndicat fait savoir que des sit-in locaux et régionaux seront également organisés durant la journée du 4 novembre dès 10 h. Les médecins annoncent aussi qu’ils ne participeront à aucune caravane médicale et qu’ils poursuivront la « grève de cachets », et le port du brassard noir 509.

 

Maroc le Jour
Universités: l’UCA de Marrakech dévoile son modèle pédagogique

•. L’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech a décidé d’opter pour un mode hybride, consistant en une alternance d’enseignement en présentiel par groupes et d’enseignement à distance, tout en mobilisant tous les moyens à même de préserver la santé des composantes de l’université (étudiants, enseignants et administratifs) notamment en cette conjoncture exceptionnelle que traverse le Royaume marquée par la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19). L’enseignement se déroulera ainsi avec un tiers du temps en présentiel et deux tiers à distance pour réduire la mobilité et la mixité au sein de l’université, avec la possibilité de revoir la part de l’enseignement en présentiel en fonction des capacités disponibles dans chaque institution et en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique, selon la stratégie de gestion de la rentrée universitaire 2020-2021 adoptée lors du Conseil de l’université, réuni le 30 septembre dernier.

 

 

L’Opinion
Évènementiel: une simulation pour préparer la reprise

• Pour reprendre l’activité, le groupement professionnel des prestataires de l’événementiel a élaboré, en collaboration avec un bureau d’étude, un protocole sanitaire permettant d’organiser des événements dans un lieu clos. Une simulation de ce protocole sanitaire a eu lieu, mardi 6 octobre, dans un l’hôtel à Casablanca. Cet événement intervient dans un contexte où le contrat-programme pour la relance de l’événementiel est certes un pas en avant pour les professionnels du secteur. Cependant, cette mesure reste insuffisante pour sauvegarder les milliers d’emplois menacés. Pour les professionnels du secteur, les activités en présentiel doivent reprendre dans les plus brefs délais.

 

Al Bayane
Signature de deux conventions pour renforcer les normes de santé et de sécurité au travail

• Deux conventions de partenariat ont été signées visant à promouvoir des normes et des démarches de management de la santé et la sécurité au travail. La première convention, signée entre le ministère de la Santé, le Groupement interprofessionnel de développement et de sécurité (GIPSI) et la Fédération nationale de la santé (FNS), a pour objectif d’assurer la protection sanitaire au travail ainsi que le renforcement du dialogue interprofessionnel et du partenariat public-privé pour l’atteinte de la couverture de santé universelle. La seconde convention, signée entre l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) et la FNS, sous l’égide du ministère de la santé, vise quant à elle l’atteinte de la couverture de santé universelle à l’horizon 2022 et la contribution à la mise en œuvre des programmes de prévention et de l’organisation de l’offre de soins, conformément à la politique générale de l’État et aux projets stratégiques de l’ANAM et ce, en faveur d’une régulation optimale des régimes de l’assurance maladie obligatoire de base.

 

Al Massae
A quoi ressemblera l ’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État ?

• Le Projet de loi portant création de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État livre plusieurs détails sur la gouvernance, les missions et le budget de cet organisme. L’agence qui sera mise en place aura comme missions principales de « veiller aux intérêts patrimoniaux de l’État actionnaire dans les établissements publics et les sociétés anonymes dont le capital est détenu totalement ou partiellement par l’État et relevant de son périmètre d’intervention », selon le texte. Elle devra également « mettre en place et animer la politique actionnariale de l’État en assurant la gestion stratégique desdites entités et le suivi de leurs performances ». Selon le projet de loi portant création de l’Agence, celle-ci aura aussi pour mission de « veiller à la soutenabilité et à la pérennité des établissements et entreprises publics (EEP) relevant de son périmètre ». L’Agence aura un périmètre d’intervention qui touchera aussi à la mise en œuvre le programme de privatisation et les autres opérations de capital selon la réglementation en vigueur. En outre, elle se chargera de l’amélioration de la gouvernance des EEP de son périmètre.

 

Assahraa Al Maghribiya
Les exportations des produits alimentaires agricoles totalisent plus de 39 MMDH.

• La valeur des exportations des produits alimentaires agricoles a totalisé 39,5 milliards de dirhams (MMDH) pour la campagne agricole 2019-2020, soit une hausse de 8% par rapport à l’année 2018, a souligné lundi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. En réponse à une question centrale sur « les préparatifs pour faire réussir la saison agricole actuelle à la lumière de la propagation de la pandémie de la Covid-19 », à la Chambre des représentants, Akhannouch a indiqué que grâce à la poursuite de l’activité agricole tout au long de la chaine de valeur, la valeur des exportations des produits alimentaires agricoles, hors produits de pêche, s’est élevée à 39,5 MMDH au cours de la saison 2019-2020, soit une hausse de 8% par rapport à 2018 et de 130% par rapport à l’année 2010. Et de noter que la poursuite de l’activité agricole dans les différentes unités de conditionnement et de transformation a permis de préserver l’activité d’exportation, qui a réalisé des résultats positifs à l’aune de ces circonstances exceptionnelles actuelles.

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