La revue de presse de ce jeudi 9 mai

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La revue de presse du lundi 20 mai
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Aide au logement: un premier bilan mitigé ; Croissance: l’embellie se confirme ; Secteur des assurances: 4,5 milliards de DH de bénéfices en 2023, un record! ; PAM: El Mansouri éloigne les «corrompus» du bureau politique ; Le retard de la mise en œuvre du projet d’un tribunal interpelle Ouahbi ; Arrêt du versement de l’aide sociale directe au profit de certaines familles… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce jeudi:

L’Économiste

Aide au logement: un premier bilan mitigé

Trois mois après son lancement, le programme d’aide au logement suscite de vives réactions auprès des professionnels de l’immobilier. De sources concordantes auprès de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), le nouveau dispositif rencontre de nombreuses difficultés, notamment la disponibilité de l’offre à 300.000 DH qui est quasi inexistante dans les grandes villes comme Casablanca ou Rabat. En même temps, l’essentiel des acquéreurs potentiels de ce type de logement est concentré dans l’axe Casa-Rabat. Autre problème et non des moindres, le déficit du foncier dans les grandes agglomérations. Du coup, les nouveaux programmes de construction ont du mal à trouver des emplacements à l’intérieur des villes. Selon le président de la FNPI (Taoufik Kamil), «le problème de l’offre réside uniquement dans certaines grandes villes. Mais s’il n’y a pas assez d’offres, c’est essentiellement parce qu’il y a un problème et un déficit de foncier. Par ailleurs, des promoteurs sont très critiques par rapport au faible volume des nouvelles constructions éligibles au dispositif.

Croissance: l’embellie se confirme

Un vent d’optimisme souffle chez les principaux partenaires économiques du Maroc. L’activité reste plus résiliente que prévu, bien qu’avec des divergences considérables entre les économies. C’est le constat de l’OCDE qui vient de publier ses perspectives économiques du mois de mai sous le signe de «L’amorce d’une reprise». La reprise se dessine et le Maroc devrait en principe profiter de ce redressement. En effet, la croissance du PIB réel devrait s’établir à 3,5% en 2024 et à 4% en 2025, selon les projections de l’OCDE. En publiant leurs rapports économiques au cours de l’année, plusieurs institutions internationales (FMI, Banque mondiale, Cnuced, Allianz Trade…) ont jugé que le Maroc a su faire preuve de résilience et maîtriser ses équilibres macroéconomiques, sécurisant ainsi son accès aux financements. Ce qui permettra de répondre aux défis à venir: reconstruction post-séisme, réformes sociales, Coupe du monde… D’après le FMI, la croissance réelle du PIB devrait progressivement augmenter à 3,5% au cours des prochaines années, stimulée par la poursuite de la mise en œuvre du programme de réformes structurelles. Un constat confirmé aussi par l’OCDE.

Le Matin

Secteur des assurances: 4,5 milliards de DH de bénéfices en 2023, un record!

Après une hausse annuelle de 1% en 2022, le résultat net du secteur des assurances a progressé de 5,8% en 2023. Il a atteint ainsi 4,5 milliards de dirhams, un bénéfice annuel cumulé record, boosté notamment par les produits nets de placements. Ceux-ci ont clôturé l’année 2023 avec une performance remarquable, en enregistrant un volume de 8,8 milliards de dirhams, en croissance de 28,2%, suite à la reprise du marché boursier. Au vu de cette performance, le taux de rendement des fonds propres (résultat net/fonds propres) s’est apprécié à 9,6% contre 9,4% un an auparavant. C’est ce qui ressort de la Situation annuelle du secteur des assurances et de réassurance-Exercice 2023, publié par l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). Par opérateur, le résultat net des assureurs directs s’est amélioré de 6,2% à 4,2 milliards de dirhams, au moment où celui du réassureur exclusif s’est quasiment stabilisé à 282,2 millions (+0,1%).

Les ports marocains de commerce bientôt dotés de plans spécifiques de gestion des déchets

L’Agence nationale des ports (ANP) s’apprête à franchir un nouveau pas dans sa politique de responsabilité sociale et environnementale. Le régulateur portuaire est sur un projet de plans de gestion des déchets solides et liquides générés par l’activité dans les ports de commerce du Royaume. Dans la loi 15-02 sur les ports, le législateur marocain a exprimé sa préoccupation pour la question de prévention contre la pollution et la préservation de l’environnement. Ce texte impose à chaque port d’établir un plan d’aménagement interne qui définit les zones portuaires et, entre autres, les zones et les espaces réservés à la réception, à la collecte et au stockage des déchets résultant des activités maritimes et portuaires.

Al Ahdath almaghribia

Le code de déontologie parlementaire en stagnation

Le débat sur le code de déontologie parlementaire est revenu à la case de départ, après que la Chambre des représentants a échoué à atteindre un consensus sur le contenu de ce code entre les deux sessions, c’est-à-dire en mi-avril au plus tard. Une source informée a indiqué que le bureau de la Chambre des représentants a tenu mardi, une réunion au cours de laquelle il a été convenu de réorganiser et compiler le code de déontologie de la Chambre des représentants, sous la supervision d’une commission chargée de cette mission en plus de celle d’ajouter les amendements des groupes parlementaires. Ce retard dans l’élaboration du règlement intérieur intégrant un code de déontologie reflète la situation que vit la Chambre des représentants à la lumière de l’augmentation des cas de parlementaires poursuivis par la justice, ce qui suscite la polémique au sein de l’hémicycle, alors que certains membres réclament la réduction des pouvoirs de ces députés poursuivis, en les empêchant de présider les commissions parlementaires permanentes, d’assister à la séance inaugurale du Parlement et de siéger dans le bureau de la Chambre des représentants, alors que cette proposition trouve une opposition chez les différents groupes parlementaires, qui la qualifient d’inconstitutionnelle.

Assabah

PAM: El Mansouri éloigne les «corrompus» du bureau politique

La coordinatrice du parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM), Fatima Ezzahra El Mansouri, a décidé de refuser aux personnes soupçonnées d’implication dans des affaires de corruption et celles poursuivies par la justice de siéger au sein du bureau politique du PAM, selon une source du journal. La « Dame de fer » du parti du tracteur a pris cette décision en compagnie des membres de la direction collégiale, El Mehdi Bensaid et Salahdine Aboulghali, ainsi qu’un groupe de membres du parti, afin d’encourager les jeunes et certains anciens au sein de la formation politique et leur accorder la confiance, à condition qu’ils soient intègres, qu’ils disposent d’un rayonnement public au sein de leurs régions et qu’ils soient aptes à concourir dans les élections. Des anciens membres du parti ont exprimé, à cette occasion, des craintes qu’El Mansouri présente une liste composée uniquement de jeunes manquant d’expérience politique et de rayonnement populaire pour bénéficier des voix des membres du Conseil national du PAM, ce qui affectera la situation du parti lors des élections de 2026, en lui faisant perdre son statut électoral, poussant le « tracteur à labourer une terre stérile ».

Al Akhbar

Le retard de la mise en œuvre du projet d’un tribunal interpelle Ouahbi

Le retard dans la mise en œuvre du projet de construction d’un tribunal de première instance dans la province de M’diq suscite le mécontentement de plusieurs usagers, ce qui interpelle le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui a effectué des visites de terrain dans les villes de Martil, M’diq et Fnideq afin de déterminer l’assiette foncière du projet, et ainsi couper court à la polémique autour de la nécessité de respecter une distance suffisante des complexes résidentiels et des futurs projets touristiques. Selon des sources informées, plusieurs usagers appellent à la construction d’un tribunal de première instance dans la province de M’diq avant la fin du mandat gouvernemental, afin de rapprocher ce lieu public sensible des usagers, et ainsi alléger le fardeau du transport de régions lointaines vers les tribunaux de Tétouan pour certaines catégories vulnérables de la population.

Al Alam

Arrêt du versement de l’aide sociale directe au profit de certaines familles

Le gouvernement a reçu un total de 4,4 millions de demandes pour bénéficier de l’aide sociale directe, alors que 3,64 millions de ménages en bénéficient, ce qui équivaut à 12 millions de personnes. Le coût total de cette aide a atteint, durant cette période, 2 MMDH, alors que les prévisions à fin 2024 atteignent 25 MMDH. Ces chiffres ont été annoncées par la ministre de l’Économie et des Finances Nadia Fettah à la Chambre des Conseillers. La ministre a ajouté que le statut personnel de chef de famille a un impact sur le seuil d’éligibilité pour bénéficier de l’aide sociale directe. Elle a également souligné que des opérations de surveillance ont révélé des cas de fraude dans certaines données présentées, ce qui a provoqué l’arrêt du versement de l’aide pour certaines familles. La ministre a assuré que l’aide sociale directe est une révolution sociale, que les Marocains ont attendue pendant des années, devenue réalité à partir de décembre dernier, notant que cette aide repose sur les données du Registre social unifié, qui se base sur des mécanismes modernes et transparents pour l’enregistrement des familles.

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