La revue de presse de ce jeudi 14 décembre

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La revue de presse du mardi 23 avril
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Accord signé entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement : les parlementaires divisés ; Paiement sur facture mobile : le Maroc, champion de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique ; Nouvelle génération de doctorat d’excellence dans les universités marocaines: les fonctionnaires et les salariés exclus ; Gestion des catastrophes naturelles: les lacunes qui plombent le système… Voici une sélection de sujets traités par la presse nationale ce jeudi. 

Le Matin

Accord signé entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement : les parlementaires divisés 

Le récent accord gouvernement-syndicats relatif au nouveau statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale a provoqué une fracture nette parmi les députés siégeant à la Chambre des représentants. D’un côté, certains minimisent son impact, le jugeant en deçà des attentes des enseignants. En revanche, d’autres parlementaires le défendent ardemment, le qualifiant d’«accord historique» qui aurait mis fin aux longues souffrances des enseignants, lesquelles ont perduré pendant des décennies. Ces débats houleux ont animé la séance des questions orales du lundi 11 décembre 2023, mettant en lumière les prises de position divergentes autour de cet accord, notamment lors de l’interpellation de Chakib Benmoussa, ministre en charge du portefeuille de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports au nom du Rassemblement national des indépendants.

Le Matin

Paiement sur facture mobile : le Maroc, champion de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique 

Le Maroc est le leader du marché du «paiement sur facture opérateur» dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique (région MOA). C’est ce qui ressort de l’édition 2023 de l’Index DCB (Direct Carrier Billing), publiée par Evina & Telecoming, deux entreprises expertes dans le domaine. L’édition de cette année classe les pays sur une échelle de 1 à 5 points (1 représentant le niveau le plus faible), en intégrant des données actualisées sur la prévention de la fraude, l’innovation, la pénétration du marché local et le potentiel de croissance du DCB. Selon cette étude, le Maroc est le pays leader du classement 2023, avec le score le plus élevé (3,6 sur 5), dépassant le numéro 1 de l’année dernière (l’Afrique du Sud) et faisant mieux que la moyenne de la région (2,9)

Le Matin

Nouvelle génération de doctorat d’excellence dans les universités marocaines : les fonctionnaires et les salariés exclus 

Les études doctorales au Maroc se dotent d’un programme d’excellence. Depuis le 5 décembre 2023, les inscriptions dans le programme de doctorat de nouvelle génération sont lancées et se poursuivront jusqu’au 20 de ce mois. Les étudiants souhaitant ainsi adhérer à ce programme sont appelés à déposer leur inscription sur la plateforme bourse.ma, a affirmé mardi le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui. Répondant aux questions des parlementaires à la Chambre des conseillers, le ministre a affirmé que des conditions assez strictes ont été mises en place pour l’accès à ce cycle d’excellence. Les candidats doivent proposer des sujets qui s’inscrivent dans le cadre des domaines stratégiques et de souveraineté nationale déjà fixés par le ministère. Il s’agit en l’occurrence de la biotechnologie médicale et alimentaire, la transformation numérique, l’intelligence artificielle, les sciences de la santé, la sécurité électroniques ainsi que les énergies renouvelables.

L’Economiste

Protection sociale: Lekjaâ décline l’ingénierie financière 

«Aujourd’hui, il est possible d’affirmer avec fierté que grâce à la vision royale, nous avons réussi à faire de la généralisation de l’AMO et de l’aide sociale directe une réalité concrète et non un slogan. Cela a été possible grâce à la mobilisation de toutes les composantes du gouvernement, mais aussi du Parlement, avec ses deux Chambres, pour adopter les textes de ces deux chantiers structurants pour les citoyens». La phrase dans la bouche de Fouzi Lekjaâ n’est pas rhétorique. En effet, pour le ministre en charge du Budget, le financement de la protection sociale est bouclé dans le cadre du mécanisme basé sur la solidarité. Sachant que le financement annuel de ce chantier royal nécessite près de 35 milliards de DH en 2024 pour atteindre 40 milliards de DH en 2026. De même, le ministère des Finances a procédé à une enquête sur les programmes sociaux existants dont le nombre s’élève à une centaine. Il a procédé à leur regroupement en vụe de réaliser l’efficience nécessaire au niveau du ciblage des couches vulnérables.

L’Economiste

Gestion des catastrophes naturelles: les lacunes qui plombent le système 

En dépit du renforcement du cadre juridique et institutionnel, la gestion des catastrophes naturelles au Maroc souffre encore d’une série de lacunes. Cela concerne particulièrement les aspects liés à la prévention et à la préparation des moyens de riposte. Un rapport de l’Institut Royal des Études Stratégiques (IRES), qui a tiré les enseignements du dernier séisme d’Al Haouz, a pointé par exemple la déficience de la planification territoriale des risques et de gestion dans les zones rurales et isolées. Idem pour l’absence de plans locaux de prévention et de systèmes d’information géographiques, en plus de l’obsolescence de la carte géologique. Au point où des bivouacs de sécurité ont été installés dans des zones inondables.

L’Opinion

Dette souveraine: l’Investment grade, un rêve qui s’éloigne pour le Maroc? 

C’est l’un des objectifs prioritaires fixés par l’Exécutif. Le Maroc vise à retrouver la notation «Investment grade» pour sa dette souveraine, une note qu’il a perdue en 2020 en raison de la crise du COVID et de ses graves répercussions sur ses finances publiques. Dans la Loi de Finances 2024, le gouvernement se trace une voie visant à réduire progressivement son déficit budgétaire et à maîtriser sa dette. Cependant, les récents engagements dans de grands projets tels que la reconstruction post-séisme et la Coupe du Monde ainsi qu’une croissance modérée risquent de retarder la réalisation de cet objectif. Suite à la crise économique mondiale provoquée par la pandémie, le Maroc avait perdu son Investment grade en 2020 chez Fitch et en 2021 chez S&P. Depuis, l’Exécutif s’est engagé à revenir aux équilibres budgétaires pré-crise.

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