La nouvelle zone industrielle de Fnidq fait des jaloux à Sebta

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La nouvelle zone industrielle de Fnidq fait parler d'elle à Sebta
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La nouvelle zone d’activité économique construite à Fnideq pour mettre en place une activité commerciale soutenue et formelle dans la région au lendemain l’arrêt définitif de la contrebande à Bab Sebta, est suivi de près par l’enclave.

Les voisins sebtis ont les yeux rivés sur le développement économique de la région de Fnideq. Le succès de la nouvelle zone d’activités économiques (ZAEF), mise en place pour offrir une alternative « formelle » aux riverains qui vivaient de la contrebande, a signé l’arrêt de mort du commerce dit « atypique » entre le Maroc et l’enclave.

« La zone commerciale d’entrepôts construite à Castillejos (Fnideq en espagnol, ndlr), visant à relancer l’activité commerciale à la frontière avec Ceuta, ainsi que dans tout le nord du Maroc, progresse lentement mais sûrement », souligne d’emblée le média local El Faro de Ceuta.

« Après le début des travaux sur une superficie de 10 hectares qui devait générer environ mille emplois, le projet de développement de la zone visait à accroître l’attrait de la région en raison de sa contribution claire à la relance de l’économie », poursuit le pure-player sebti.

Tout en rappelant les circonstances ayant donné naissance à cette plateforme économique d’envergure, l’article s’arrête sur le montant débloqué pour la construction de ce nouveau pôle d’activité, à savoir 200 millions de dirhams.

De son côté, le site HuffPost est allé même à dire que « le Maroc exhibe l’un de ses joyaux du futur à 7 kilomètres de Sebta », titre la version espagnole du média international.

Et ce sont les 76 entrepôts équipés d’installations de haut niveau qui inquiètent. De fait, Sebta entretient toujours le doux rêve de voir le commerce de contrebande reprendre un jour, sous une nouvelle forme, bien entendu.

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Cette ambition se manifestait à travers sa lutte pour voir le préside disposer d’une douane commerciale avec le Maroc. Un objectif de plus en plus loin voire difficile à atteindre, et ce malgré les tentatives de Rabat et de Madrid de donner une lueur d’espoir aux Sebtis, à travers les prétendus « tests » menés au poste-frontière de Bab Sebta afin d’évaluer la faisabilité de cette décision.

« Les entreprises présentes dans la zone, environ 60, couvrent divers secteurs tels que l’industrie textile, les produits alimentaires, les médicaments et les matériaux de construction, les pièces automobiles et les moteurs, les dispositifs électroniques, les appareils électroménagers et la décoration, les produits de nettoyage et de beauté », souligne l’article afin de relever que la dépendance économique que manifestait la région à l’égard du préside est désormais révolue.

Chiffres à l’appui, puisés auprès de la presse nationale, El Faro revient sur les performances de ce pôle industriel qui a le vent en poupe à en juger par le volume des échanges commerciaux qui y sont réalisés, « avec une valeur totale de transactions dépassant le milliard de dirhams ».

Non sans regret, El Faro précise que le projet « bénéficie du soutien de toutes les institutions, administrations et autorités associées en coordination avec l’Association des investisseurs de la Zone pour en faire une plateforme de commerce international contribuant au développement économique, social et environnemental de son environnement ».

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