La modification de la date de la fondation du Maroc mobilise la toile

Après le zellige, l’architecture et la gastronomie du Royaume, c’est au tour de la date de la fondation du Royaume du Maroc d’être au centre d’une nouvelle querelle entre des activistes « numériques » marocains et algériens. Détails.

Sur le moteur de recherche Google, la date de fondation du Maroc a été modifiée laissant croire aux internautes que l’histoire du Maroc ne commence en fait qu’à partir du 7 avril 1956.

Ce phénomène ne date pas d’aujourd’hui. Depuis quelques années, déjà, les débats autour de certains éléments de la culture marocaine et algérienne font fureur sur les réseaux sociaux.

🚨 Alerte ! Pendant que le peuple #Marocain faisait face à la tragédie du séisme d’#Al_Haouz

Des modifications incorrectes ont été apportées par des #Algériens sur Google et Wikipédia, modifiant la date de fondation du Royaume du Maroc
🚩Pour rectifier cette fausse information,… pic.twitter.com/SYaNrLqCGG

— 🇲🇦Maroc Defender (@Empirechrifien1) September 18, 2023

Aujourd’hui, c’est la date de fondation du Royaume qui est la cible d’une guéguerre virtuelle entre des internautes marocains et algériens. En effet, depuis quelques jours, le moteur de recherche Google affiche une date complètement différente et loin de tout ce que les historiens du monde affirment.

La date de fondation du Maroc est donc passée de l’an 789 au 7 avril 1956 qui représente la date de la déclaration commune hispano-marocaine dans laquelle l’Espagne avait reconnu l’indépendance du Maroc.

Comment cela a-t-il pu se produire? Tout d’abord, il faut savoir que n’importe qui peut modifier les pages de Wikipédia, une des encyclopédies les plus connues du web. Ainsi, avec un minimum d’organisation, un groupe d’individus peut relayer des infox à leur guise.

Une bonne partie des internautes avancent que ces attaques sont orchestrées par certains “faux profils” du voisin de l’est, à en juger par les drapeaux algériens arborés fièrement sur ces comptes sur les réseaux sociaux tels que Facebook ou X (anciennement Twitter).

Parallèlement, une contre-offensive prend place. Les Marocains s’organisent de leur côté pour rétablir la vérité sur leur histoire à travers une importante mobilisation des internautes.