« Le cabinet (de sécurité) a accepté à l’unanimité la recommandation de l’ensemble des responsables sécuritaires (…) d’accepter l’initiative égyptienne de cessez-le-feu bilatéral sans conditions », ont indiqué dans un communiqué les autorités israéliennes.
Dans la bande de Gaza, le Hamas, mais aussi le Jihad Islamique, second groupe islamiste armé de l’enclave, ont confirmé l’entrée en vigueur de cette trêve dès 02H00 locales vendredi (jeudi 23H00 GMT).
Cette annonce intervient après plus de 10 jours d’affrontements sanglants entre Israël et ces groupes, en premier lieu le Hamas qui avait lancé les hostilités le 10 mai en tirant des salves de roquettes vers Israël en solidarité avec les centaines de Palestiniens blessés lors d’affrontements avec la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées de Jérusalem, le troisième lieu saint de l’islam.
Après ces premiers tirs de roquette, Israël a lancé une opération militaire visant à « réduire » les capacités militaires du Hamas en multipliant les frappes aériennes contre ce micro-territoire de deux millions d’habitants sous blocus israélien.
De leurs côtés, le Hamas et le Jihad ont lancé plus de 4.300 roquettes vers Israël, des tirs d’une intensité inégalée contre l’Etat hébreu, qui dispose d’un bouclier antimissile ayant permis d’intercepter 90% de ces projectiles.
Les affrontements ont fait plus de 230 morts côté palestinien, dont une soixantaine d’enfants et de nombreux combattants du Hamas et du Jihad islamique, et 12 morts en Israël, dont un enfant de six ans, une adolescente de 16 ans et un soldat.
Jeudi, avant l’annonce de la trêve, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait estimé que la poursuite des tirs israéliens et palestiniens était « inacceptable » et appelé à ce que les affrontements cessent « immédiatement ».