Les prix mondiaux des denrées alimentaires sont repartis à la hausse en janvier, tirés par…
Hausse des prix: les associations de consommateurs demandent au gouvernement d’agir
Publié leLa hausse des prix inquiète et elle est suivie avec intérêt par la Fédération Nationale des Associations du Consommateur (FNAC), qui demande au gouvernement d’agir «rapidement».
Dans un communiqué daté du mardi 15 février, la Fédération Nationale des Associations du Consommateur (FNAC) affirme suivre «les hausses successives des prix de certains produits de consommation, notamment les prix des carburants, considérés comme un intrant essentiel pour de nombreux secteurs».
Dans ce sens, la FNAC dénonce les agissements «de certains spéculateurs qui ont saisi cette opportunité afin d’augmenter leurs prix sans aucune justification ce qui nui à la situation économique d’une large catégorie de la société marocaine, dont le pouvoir d’achat est déjà fortement impacté par la situation sanitaire».
La fédération exhorte ainsi le gouvernement à «intervenir immédiatement et rapidement», en proposant notamment de déterminer les prix de vente des produits de base, de mobiliser les mécanismes de concurrence pour assurer une concurrence loyale et de veiller à la préservation du pouvoir d’achat du consommateur.
La hausse des prix significative observée au Maroc anime le débat. Les partis de l’opposition (PPS, USFP, MP, PJD) ont d’ailleurs adressé une correspondance aux présidents de quatre commissions parlementaires permanentes demandant la tenue de réunions urgentes.
Début janvier, le groupe de la Confédération démocratique du travail (CDT) à la Chambre des conseillers a présenté un proposition de loi visant à réglementer les prix du carburant au Maroc. L’objectif est de « protéger le pouvoir d’achat des citoyens marocains » et « prévenir les effets négatifs des prix élevés des carburants » sur l’économie nationale.
Le texte veut aussi remédier aux « répercussions négatives de la libéralisation du marché des hydrocarbures début 2016, compte tenu de l’absence de conditions et de mécanismes garantissant la concurrence entre les acteurs du secteur ».