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Gad El Maleh démarre la rentrée avec un nouveau one-man-show en anglais
Publié leGad Elmaleh jouera son nouveau one-man-show en tournée dans toute la France à partir du mois de septembre. Intitulé « D’ailleurs », il s’agit du spectacle le plus « intime » de sa carrière.
Lors d’un déjeuner de presse, Gad Elmaleh s’est confié sur sa carrière et ses multiples vies: la conquête de l’Amérique, Monaco, l’affaire du plagiat… Six ans après « Sans tambour », l’humoriste maroco-français revient sur les planches avec un one-man-show totalement en anglais. « D’ailleurs » -en référence à son identité plurielle- sera produit dans toute la France dès le mois prochain, rapporte le site régional français Le Dauphiné.
L’auteur, qui vient d’avoir 50 ans cette année, reconnaît qu’il s’agit sans doute du spectacle le plus « intime » de son parcours. Il y évoque l’Amérique, Hollywood, la religion, la paternité, la religion, la mort (il dévoile comment il souhaite ses obsèques), la crise de la cinquantaine, l’éducation… « J’aborde plusieurs thèmes sous l’angle de l’analyse, la démystification et la vérité », explique-t-il.
Père d’un enfant, Raphaël, qu’il a eu avec Charlotte Casiraghi de la famille princière monégasque, il raconte également une partie de sa vie dans la principauté méditerranéenne. «Monaco, c’était une expérience, un moment singulier. Dans mon spectacle, je ne parle pas des membres de la famille en tant que tel, mais de moi dans cet univers. (…) J’étais un observateur heureux, qui a eu le syndrome du «bledard» et qui était fasciné, je ne vais pas dire le contraire…». Toutefois, l’humoriste reconnaît avoir une capacité d’adaptation importante à tous les milieux. «Je suis un 4×4 social, je me balade partout et je m’adapte».
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L’affaire du plagiat, un épisode « instructif » qui l’a « fait grandir »
Quant à l’affaire de plagiat qui l’avait éclaboussé en 2019, l’accusant de copier des humoristes américains dans ses spectacles, l’artiste, « pour faire un show honnête », ne se voyait pas ne pas en parler. Dans « D’ailleurs », il l’aborde, mais sans rentrer dans les détails. « Quand j’en ai parlé dans des Comedy Club, je me suis aperçu que ça ne faisait pas rire les gens… Quand c’est moins chaud ça rit moins… ».
« Ne pas en parler du tout serait bizarre. J’ai été remué par cette crise car j’ai travaillé comme un malade mental, ça ne méritait pas autant de violence. C’était épisode douloureux, mais j’ai une part de responsabilité, je n’aurais pas du être dans l’orgueil », poursuit la célébrité en précisant que cette période fut « instructive » et l’a « fait grandir ». Dans cette histoire, Gad Elmaleh a « fait un vide-grenier » de son entourage et perdu de nombreux amis, parfois intimes depuis plusieurs décennies. Il se dit malgré tout « apaisé »: « ces amis qui m’ont tourné le dos ne méritent pas que je sois leur ennemi ou fâché. »
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« Fatigué des vannes autour du covid », l’auteur prévient qu’il n’y en aura pas dans cette nouvelle représentation, sauf « si ça vient dans une improvisation ». « Les gens viennent à un spectacle pour s’évader. Dans leurs cerveaux il n’y a plus de place pour le virus », estime encore l’humoriste qui s’est beaucoup entraîné ses six dernières années.
« Peut-être qu’on ne m’a pas vu mais je travaille tout le temps. Je fais beaucoup de Comedy club pour rester en éveil, c’est une manière de pas perdre le muscle de la comédie. Un peu comme un entraînement à la salle de sport… (…) Si tu ne joues pas pendant six ans et que tu ne côtoies pas d’humoristes, tu es courbaturé… », assure Gad qui se dit « impatient ». « J’ai le trac, je doute mais je n’ai pas peur », conclut-il.