FNF: « Mon père n’est pas mort » de Adil El Fadili remporte le Grand Prix

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"Mon père n'est pas mort" de Adil El Fadili remporte le Grand Prix de la 23ème édition du Festival national du film de Tanger
© DR.

Le long-métrage « Mon père n’est pas mort » du réalisateur Adil El Fadili a remporté le Grand Prix de la 23ème édition du Festival national du film (FNF), qui a dévoilé son palmarès, samedi soir, à l’espace historique « Borj Dar El Baroud » de Tanger.

Ce film de 100 minutes, entièrement tourné en studio à Casablanca, revient sur un des épisodes sombres du Maroc, celui des années de plomb, raconté avec brio à travers les yeux de Malik, un enfant dont le père a disparu et qui se retrouve gardé par des animateurs de cirque traditionnel marocain.

Lors de cette cérémonie, le Grand-prix du festival a été remis à Adil El Fadili par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid.

Le jury de la compétition des longs-métrages de fiction, présidé par la productrice Souad Lamriki, a décerné son Prix spécial au film « Les damnés ne pleurent pas » de Fyzal Boulifa, tandis que les Prix de la réalisation et celui de la production ont été également attribués au cinéaste Adil El Fadili pour son film « Mon père n’est pas mort ».

Le Prix de la première œuvre est revenu au film « Queens » de Yasmine Benkirane, alors que Fyzal Boulifa a également remporté le Prix du scénario pour son long-métrage « Les damnés ne pleurent pas ».

« Le Bleu du caftan » de Maryam Touzani a valu à son protagoniste, Saleh Bakri, le Prix du 1er rôle masculin, alors que Aicha Tebbae s’est vue décerner le Prix du 1er rôle féminin pour son rôle dans le film « Les damnés ne pleurent pas ». Les Prix du 2ème rôle masculin et féminin sont revenus, respectivement, aux acteurs Hatim Seddiki et Nisrine Benchara pour leur rôles dans les long-métrages « Un été à Boujad » de Omar Mouldouira et « Queens » de Yasmine Benkirane.

Pour ce qui est du Prix du son, il a été remporté par le film « Mon père n’est pas mort » (Adil Alami et Youssef Ajakane), ainsi que le Prix de l’image remis au même film (Mathieu De Montgrand).

Le Prix de la musique originale a également été décerné à Fattah Ngadi pour le film « Mon père n’est pas mort », alors que celui du montage est revenu au film « Bleu du caftan » (Nicolas Rumpl)

Par ailleurs, le film « Sound Of Berberia » de Tarik El Idrissi a reçu la mention spéciale du jury de la compétition des longs-métrages, qui comprend également les membres, Zahia Zahiri (comédienne), Maria Daïf (actrice culturelle), Souad Houssein (fondatrice de l’Observatoire panafricain de l’audiovisuel et du cinéma – Djibouti), Hammadi Gueroum (critique du cinéma), Malek Akhmiss (comédien) et Mohcine Besri (scénariste et réalisateur).

S’agissant de la compétition des courts-métrages de fiction, le Grand Prix a été remporté par Jawahine Zentar pour son film « Sur la tombe de mon père », tandis que le film « No Key » de Walid Messnaoui a raflé le Prix spécial du jury, présidé par la scénariste et réalisatrice Rita El Quessar.

Le Prix du scénario est revenu, quant à lui, au court-métrage « Seminal Animals » de Karim Souissi, alors que « Sahara mon amour » de Latifa Ahrar s’est vu remettre la mention spéciale du jury, composé également de la scénariste et réalisatrice Fatima Boubakdy, de la comédienne Fatima Ezzahra El Jaouhari, du réalisateur et comédien Mohamed Achaour, en plus du réalisateur et producteur Munir Abbar.

En ce qui concerne la compétition des longs-métrages documentaires, le jury, présidé par le scénariste et producteur Ali Essafi, a décerné le Grand Prix au film « Fragments from heaven » de Adnane Baraka.

De plus, le film documentaire « Mirroirs brisées » de « Othmane Saadouni » s’est vu attribuer le Prix spécial du jury, qui comprend également les membres Soumia Derhourhi (journaliste, réalisatrice et scénariste) et Aboubacar Dema Cissokho (journaliste sénégalais et critique de cinéma).

Le documentaire « Mirroirs brisées » a reçu aussi la mention spéciale du jury.

Par ailleurs, le Grand prix de la compétition « films d’écoles », nouvellement introduite à la 23ème édition du FNF, a été décerné à Anas Zemati pour son film « L’éprouvantail ».

Le jury a également attribué la mention spéciale au film « L’âme sanglante » de Israe Tobich.

Sur un autre registre, les Prix de la critique ont été attribués respectivement à Fyzal Boulifa pour son long-métrage « Les damnés ne pleurent pas », à Jawahine Zentar pour son court-métrage « Sur la tombe de mon père », ainsi qu’à Fatima Aglaz pour son documentaire « La dernière mine ».

En complément, les Prix des ciné-clubs ont été décernés respectivement à Tarik El Idrissi pour son long-métrage « Sound Of Berberia », à Aymane Bensliman pour son court-métrage « Débris », ainsi qu’à Adnane Baraka pour son documentaire « Fragments From Heaven ». La Mention spéciale de cette catégorie est, revenue, au court métrage « No Key » de Walid Mesnaoui.

Cinquante-six œuvres cinématographiques ont été en lice pour les prix de ce festival organisé par le Centre cinématographique marocain. Outre les films en compétition, les cinéphiles avaient rendez-vous avec des projections de la catégorie « Panorama » du cinéma marocain, qui a offert l’occasion de se délecter d’une dizaine de productions cinématographiques diversifiées.

Le FNF se présente comme un rendez-vous cinématographique national, imprégné d’une essence artistique, culturelle et promotionnelle, réunissant les passionnés du cinéma, les artistes talentueux et les amateurs d’art au sein d’une plateforme favorisant la rencontre, le dialogue, l’interaction et l’échange.

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