Face à l’intergroupe pour le Sahara occidental, le « deux poids, deux mesures » du Parlement européen

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Sultana Khaya a été conviée par l'intergroupe pour le Sahara Occidental le 7 février 2023./Crédits: DR.

« L’intergroupe pour le Sahara Occidental est partial » et viole par conséquent le règlement du parlement européen, signe le politologue espagnol Juan Vicente Pérez Aras dans un long article mettant en lumière l’accointance entre cet intergroupe et l’Algérie. 

Dans « les intergroupes au parlement européen, entre politisation et partialité » publié sur le site d’information Moncloa, le politologue Juan Vicente Pérez Aras se focalise sur « un cas d’école »: l’intergroupe pour le Sahara occidental.

« Ce groupe débat d’une question politique qui dépend du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais il ne reflète jamais les opinions des différentes parties au conflit, seules les positions du Front Polisario et de son parrain, l’Algérie », écrit le politologue, membre du Parti populaire (PP).

Tandis que les intergroupes sont créés pour débattre d’une question bien définie et en toute objectivité, cet intergroupe est instrumentalisé pour servir l’agenda politique de son parrain (l’Algérie, ndlr.), poursuit-il.

Cette impartialité est flagrante étant donné que « cet intergroupe n’a jamais abordé les questions relatives aux violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf sur le sol algérien », ni « le détournement de l’aide humanitaire européenne qui a été identifié et documenté par l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) ».

Lire aussi: Sahara: le Parlement andin réitère son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc

Au lieu de ça, cet intergroupe « n’invite que des personnes obéissent à l’agenda du Polisario, dont Sultana Khaya, qui appelle souvent à des actes terroristes contre des civils au Sahara ». Cette dernière a d’ailleurs été invitée, le 7 février courant, par l’intergroupe regroupant une soixantaine d’eurodéputés, pour attaquer publiquement le Maroc.

« Le manque d’impartialité fait que l’intergroupe commet, encore et encore, en violation flagrante de l’article 3 du règlement du Parlement européen », « en minant directement les relations du Maroc avec l’UE puisqu’il attaque systématiquement le Maroc », souligne le politologue espagnol.

« Il est surprenant que les eurodéputés qui ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis du Parlementgate n’aient rien fait ! Pas de résolution pour interdire cet intergroupe ! Est-ce un double standard ? Est-ce une collusion avec l’Algérie ? Pourquoi la présidence du Parlement européen ne prend-elle pas ses responsabilités et ne met-elle pas fin à ces intergroupes qui créent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent ? », conclut Juan Vicente Pérez Aras.

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