Des mesures ont d’ores et déjà été prises suite au scandale sexuel qui secoue l’École…
« Elle était au courant », la direction de l’ENCGO poussée à démissionner par le ministre de l’Enseignement supérieur
Publié leLa direction de l’ENCG a été poussée à démissionner par le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui. D’autres sanctions seront prises dans les jours à venir, nous assure une source au sein dudit ministère.
De premières mesures ont été prises par le ministère de l’Enseignement supérieur dans le cadre de l’affaire de harcèlement sexuel visant un professeur de l’École Nationale de Commerce et de gestion (ENCG) Oujda. Contactée par nos soins, une source au sein du ministère nous confirme que «sur décision du ministre le directeur, la directrice adjointe, ainsi que le secrétaire général de l’établissement ont été invités à démissionner».
«Ils étaient au curant de ce qui se passait», souligne notre source, notant que la commission de l’Inspection générale du ministère de l’Enseignement a interrogé plusieurs personnes impliquées dans cette affaire. Quant au professeur qui a depuis été suspendu, «il sera présenté devant le conseil de discipline», indique la même source, n’écartant pas la prise d’autres mesures dans les prochains jours, étant donné que l’enquête se poursuit.
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Pour rappel, un premier témoignage d’une ancienne étudiante de l’ENCG Oujda a fait scandale sur les réseaux sociaux. La présumée victime a partagé des captures d’écran des messages que son professeur lui aurait envoyés, où il lui propose notamment «une séance de fellation pour sa validation». Près d’une dizaine de personnes ont fait part de témoignages similaires, accablant le même professeur», qui est chef de département et exerce depuis près de sept ans à l’ENCG Oujda.
Le ministère de l’Enseignement supérieur a aussitôt réagi en envoyant une commission déléguée à l’Université Mohamed Ier dont dépend l’ENCG Oujda.