Nissan veut une réduction de la participation de Renault

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D’après le Wall Street Journal, des dirigeants des deux groupes tentent de revoir leur accord. Les discussions pourraient s’étendre jusqu’à la fin de l’année.

Des dirigeants de Nissan et Renault tentent de parvenir à un accord pour revoir leur alliance, dans l’espoir pour le constructeur français de relancer les négociations de rapprochement avec Fiat Chrysler, rapporte vendredi le Wall Street Journal, citant des emails et des sources informées.

D’après le journal, reprenant des correspondances qu’il a pu consulter, Nissan souhaite une réduction de la participation de Renault, qui détient 43,4% du capital du constructeur japonais – Nissan détient lui 15% du groupe Renault sans aucun droit de vote. Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès de Nissan, Renault et Fiat Chrysler (FCA). De son côté, Bercy dit « ne pas faire de commentaire sur des rumeurs ».

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Les discussions, qui sont peu avancées, auraient débuté dans la foulée de l’échec du projet de fusion entre Renault et FCA et pourraient s’étendre jusqu’à la fin de l’année, écrit le Wall Street Journal. Reuters rapportait en juin que Renault et FCA cherchaient comment relancer leur projet de fusion et s’assurer l’aval de Nissan. Citant deux personnes au fait des intentions de Nissan, Reuters indiquait que la firme japonaise était sur le point de demander à Renault de réduire de manière significative sa participation dans son capital en échange de son soutien à un rapprochement du groupe français avec FCA.

A l’occasion de la publication des résultats du groupe français fin juillet, son directeur général Thierry Bolloré avait assuré que le projet de fusion avec Fiat Chrysler (FCA) avorté au printemps n’était plus d’actualité. « Nous ne parlons pas à FCA », avait-il affirmé.

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Le patron de FCA Mike Manley a de son côté estimé mercredi que le mariage avec Renault aurait représenté « une grande opportunité » grâce aux « synergies très importantes » qu’il aurait générées. Il a aussi assuré que Fiat pouvait survivre seul, soulignant que son groupe restait ouvert aux opportunités.

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