Casablanca: les professionnels de l’habillement demandent à rouvrir les boutiques dès le 6 mai

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Dans un courrier adressé au ministère de l’Intérieur, les professionnels du secteur demandent de rouvrir afin de sauver la face d’un secteur sinistré. Du côté des retailers et franchisés des demandes sont également formulées.

Les commerçants du prêt-à-porter à Casablanca souhaitent rouvrir leurs magasins dès le 6 mai, rapporte le quotidien L’Economiste, ceci afin à relancer l’activité à l’approche de l’aïd. Regroupant détaillants et grossistes de Derb Sultan et Garage Allal, un collectif de six associations a adressé des correspondances au ministère de l’Intéieur.

Ils affirment crouler «sous les charges multiples: loyers, salaires, factures d’électricité, des fournisseurs…», en plus de dénoncer que «si rien n’est fait, la crise risque de s’aggraver d’autant plus que le comité de veille Covid-19 n’a pas inclus les problèmes des commerçants à l’ordre du jour». D’ailleurs, multiples ont été les correspondances avant celles-ci, note le quotidien, précisant que «l’Intérieur n’a pas non plus répondu».

«Nous exerçons une activité saisonnière et les collections sont préparées au moins 6 mois à l’avance. Si nous n’ouvrons pas à temps, cela se traduira par des pertes financières énormes pour le secteur», poursuivent-ils. De plus, ils demandent d’être «traités sur le même pied d’égalité que les autres commerces autorisés à ouvrir».

 

Lire aussi: Crise du coronavirus: le secteur du «retail» demande une amnistie sur les loyers

 

Les retailers et franchisés ne font pas mieux et tirent eux aussi la sonnette d’alarme. Le Groupement des retailers du Maroc, regroupant plus d’une centaines d’enseignes membres  demande à l’Etat «d’agir sur les loyers pour sauver le commerce et ses emplois».

Ils affirment dans un communiqué, daté du mercredi 6 mai, que les enjeux sont énormes concernant le retail organisé, avec les réseaux de boutiques qui n’ont plus aucune activité depuis le 18 mars. «Cela représente plus de 900 commerces et environ 40 000 emplois», poursuit le communiqué.

Dans ce fait, le groupement formule deux demandes, telles que celle déjà énoncées par la Fédération Marocaine de la Franchise. Il s’agit pour eux de «l’annulation des loyers pendant la période de fermeture subie, tel que prévu par la loi dans le cas actuel de force majeure. Mais aussi de «l’adaptation du loyer au niveau de l’activité réelle à la reprise», étant donné que le chiffre d’affaires à la reprise sera au plus bas.

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