Dette américaine: Biden agite l’arme de la « Constitution » pour éviter un défaut 

Publié le
japan g7 summit
Joe Biden a évoqué dimanche la possibilité d'utiliser l'arme constitutionnelle pour éviter un défaut de paiement du pays / AFP

Le président des Etats-Unis Joe Biden a évoqué dimanche la possibilité d’utiliser l’arme constitutionnelle pour éviter un défaut de paiement du pays, alors que les négociations avec les républicains sur le relèvement du plafond de la dette américaine restent dans l’impasse. 

« Je me penche sur le 14ème amendement » a dit M. Biden. Cet article de la Constitution américaine stipule que « la validité de la dette publique des Etats-Unis (…) ne doit pas être remise en question », de quoi théoriquement permettre de contourner l’obligation de relever son plafond. Cette interprétation est toutefois très controversée parmi les juristes.

De fait, Joe Biden a jugé dimanche « inacceptables » les propositions des républicains dans le cadre des négociations tendues sur le plafond de la dette américaine, tout en estimant qu’une solution pouvait encore être trouvée pour éviter aux Etats-Unis un défaut de paiement.

« Il est temps que l’autre camp abandonne ses positions extrêmes, car une grande partie de ce qu’il a déjà proposé est tout simplement, franchement, inacceptable », a déclaré M. Biden depuis Hiroshima, au Japon, où il participait au sommet des dirigeants du G7.

Lire aussi: Biden signale son feu vert à la livraison de F-16 à l’Ukraine

Le président américain a indiqué qu’il s’entretiendrait directement avec Kevin McCarthy, le chef des républicains à la Chambre des représentants, pendant son voyage retour en avion dimanche, estimant que « nous pouvons trouvé un accord ».

Mais il songe aussi à la possibilité d’utiliser l’arme constitutionnelle pour éviter un défaut de paiement du pays. « Je me penche sur le 14ème amendement » a dit M. Biden.

Cet article de la Constitution américaine stipule que « la validité de la dette publique des Etats-Unis (…) ne doit pas être remise en question », de quoi théoriquement permettre de contourner l’obligation de relever son plafond même si cette interprétation est très controversée parmi les juristes.

Faute d’accord, les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès le 1er juin, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour l’économie américaine, et même mondiale.

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

Dette américaine: Biden agite l’arme de la « Constitution » pour éviter un défaut 

S'ABONNER
Partager
S'abonner