Harcèlement sexuel: le chef du bureau israélien à Rabat reconnu coupable

Le ministère israélien des Affaires étrangères vient de confirmer les accusations formulées à l’encontre David Govrin, le chef du bureau de liaison israélien à Rabat.  

Le diplomate a été relevé de ses fonctions suite à des prétendues agressions sexuelles avant d’être blanchi, puis réhabilité. Le voilà de nouveau rattrapé par les affaires. Lui, c’est David Govrin et occupe (toujours?) le poste de chef du bureau de liaison israélien à Rabat.

Le responsable est « accusé de harcèlement sexuel, de manquements à l’éthique et de prise illégale d’intérêts « , selon KAN, la radio publique israélienne.

David Govrin a dû comparaître devant une audience disciplinaire suite à un rapport de l’Inspection du ministère israélien des Affaires étrangères, qui a enquêté autour de ces graves accusations affectant des victimes marocaines.

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En conséquence, des « sanctions ont été inscrites à son dossier personnel » et il a été soumis à un contrôle accru et à des visites régulières dans son bureau au Maroc, précise la même source.

Il lui a également été demandé de maintenir une stricte séparation entre ses activités professionnelles et celles de son épouse.

Govrin accuse de son côté, le responsable de la sécurité du bureau de Rabat d’être à l’origine des accusations de harcèlement à son encontre. Il qualifie cette situation de « conflit interne ». Dans une lettre adressée à sa hiérarchie, il rejette toutes les accusations et parle de « représailles ».

Cette affaire remonte à 2022, lorsque le ministère israélien des Affaires étrangères a convoqué le diplomate suite à des accusations de harcèlement sexuel et de détournement de fonds. Ces accusations faisaient suite à une enquête préliminaire menée par une délégation israélienne de haut niveau au Maroc.

Alors que le contrôleur général du ministère israélien des Affaires étrangères recommandait de le déplacer ou le renvoyer, David Govrin a été finalement maintenu à son poste mais reste sous haute surveillance.

Cependant, le flou entoure l’identité de son successeur et l’on ignore si le diplomate est toujours en poste à Rabat.