Cinq points à retenir du gouvernement de Aziz Akhannouch

La liste des 18 ministres et 5 ministres délégués vient d’être dévoilée. Des technocrates, des femmes et des nouveaux venus au gouvernement. Voici cinq points à retenir du nouveau cabinet.

• Les ministres de souveraineté conservent tous leurs postes. Mohamed Hajoui, demeure secrétaire général de gouvernement tout comme Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques. Abdellatif Loudiyi a de nouveau été nommé ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’administration de la Défense nationale. Nasser Bourita conserve sans surprise le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger et Abdelouafi Laftit demeure ministre de l’Intérieur.
• Un gouvernement de technocrates. La plupart des ministres nommés sont des technocrates. À l’image de  Leila Benali experte internationale dans l’énergie et nommé à la tête du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Abdellatif Miraoui, nommé ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et ancien président de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech de mai 2011 à mai 2019, sans oublier la nouvelle ministre de l’Economie et des Finances Nadia Fettah Alaoui ou encore le ministre de le l’Industrie et du commerce Ryad Mezzour.
• Un quart des membres du gouvernement sont des femmes. Six femmes ont été nommées ministres, en plus de Ghita Mezzour, nommé ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Transition numérique et de la Réforme administrative. D’ailleurs pour la première fois, le ministère de l’Economie et des Finances a été accordée à une femme, Nadia Fettah Alaoui, ancienne ministre du Tourisme, un portefeuille récupéré par Fatim-Zahra Ammor, qui avait  a été nommée à la tête du commissariat général du Maroc à l’Exposition universelle Milan 2015. On retrouve aussi Nabila Rmili, ministre de la Santé ainsi que Leila Benali précédemment citée. L’avocate Fatima Ezzahra El Mansouri a été nommé quant à elle ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, et Aouatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille.

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• Deux tiers du gouvernement n’ont jamais été ministres. En effet, ce nouveau gouvernement laisse place à de nouveaux profils aux commandes, tels que Ryad Mezzour, ancien chef de cabinet de Moulay Hafid Elalamy et nommé ministre de l’Industrie et du Commerce. Bien connu des caméras et dans le monde du ballon rond, Fouzi Lekjaâ a pour sa part été nommé ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget. Mohamed Sadiki, ancien secrétaire général du département de l’Agriculture du Ministère de l’Agriculture, a hérité du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts. Mohamed Abdeljalil, président du directoire de Marsa Maroc a été nommé ministre du Transport et de la Logistique ou encore Mustapha Baitas, numéro 2 du parti à la Colombe, nommé ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement.
• Des ministres jeunes. Un vent de fraicheur souffle également grâce à ce nouveau gouvernement. Outre ceux précédemment cités, on retrouve notamment Mohamed Mehdi Bensaid, à la tête du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, mais aussi Younes Sekkouri, nommé ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.