De l'Allemagne à la France en passant par l'Italie et les Etats-Unis, un peu partout…
Carburants au Maroc: baisse d’environ 1 DH sur les prix à la pompe
Publié leLes prix des carburants à la pompe affichent ce matin du samedi 15 juillet 2022 une baisse d’environ un dirham.
Alors que la contestation bat son plein sur les réseaux sociaux derrière les hashtags #7dh_gasoil, #8dh_essence, les prix du carburant à la pompe affichent ce matin une baisse d’environ 1 DH, qu’il s’agisse du gasoil ou de l’essence.
En effet, entre hier et aujourd’hui, au niveau de certaines stations, le prix du gasoil est passé de 16,68 à 15,64 DH le litre et celui de l’essence de 17,87 à 16,72 DH le litre, soit une différence respective de 1,04 et 1,15 DH.
Sont-ils sérieux ????? 1.15dhs de moins mniiytkoum ???#7dh_gasoil #7dhs_gasoil #8dh_Essance #8dh_Essence #Degage_Akhannouch pic.twitter.com/wYHtHxfLXr
— Anas (@Godigs2) July 16, 2022
#7dh_Gazoil#8dhs_ESSENCE#Dégage_Akhannouch pic.twitter.com/j62hbm2sF1
— نورالدين (@nourddinebassma) July 16, 2022
Certains internautes s’offusquent d’une baisse si légère alors que les prix du baril connaissent également une baisse à des niveaux comparables à la période avant les derniers événements en Europe de l’Est.
De son côté, Mustapha Labrak, spécialiste en hydrocarbures et et énergies, explique à nos confrères de la SNRT que « la hausse du prix du brut ne signifie pas que le produit raffiné connaitra systématiquement une hausse. Il en va de même lorsqu’il s’agit d’une baisse du prix ».
Lire aussi : Prix des carburants: la contestation reprend, de plus belle, sur les réseaux sociaux
Et d’ajouter: « Le raffinement du pétrole prend du temps et passe par plusieurs étapes, ce qui fait qu’on ne peut pas faire appliquer le prix du brut aujourd’hui sur le carburant raffiné, mais il faut prendre en compte le prix moyen enregistré lors des deux semaines précédentes afin d’avoir une idée sur les prix qui seront affiché dans les stations-services aujourd’hui ».
Ayant prévu la baisse de 1 DH enregistré aujourd’hui, le spécialiste la justifie par « l’adoption par les banques centrales de la politique de la hausse des taux directeurs afin de faire face à l’inflation ainsi qu’à la baisse de la demande ».