« Bonnes » marocaines en Arabie Saoudite: l’ambassade tire les choses au clair

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(c)DR

L’ambassade du Maroc en Arabie Saoudite a affirmé que la vidéo relayée par certains sites sur le cas de Marocaines au Centre de protection des travailleuses domestiques comporte des «contrevérités et des accusations gratuites».

Dans un communiqué, l’ambassade explique que contrairement aux dires de l’une des travailleuses dans la vidéo, ses services sociaux ont accueilli par intervalles, les cas admis actuellement dans ce centre. Elle a ensuite délivré les documents nécessaires pour entamer la procédure de rapatriement volontaire, conformément à leur souhait. Un délégué a également été chargé de suivre les dossiers.

L’ambassade souligne que certaines femmes montrées dans la vidéo ne sont pas dans une prison, mais en réalité dans un centre d’accueil et de protection où elles attendent l’examen de leurs dossiers avant leur extradition vers le Maroc. Durant les cinq derniers mois, l’ambassade a traité, uniquement dans la ville de Riyad, 60 cas de femmes de ménage marocaines qui ont été rapatriées en collaboration avec les autorités saoudiennes compétentes.

Le communiqué fait remarquer que la majorité des victimes de recrutement ne connaissent pas les dispositions des règles de travail et de résidence, et ignorent les traditions et les coutumes du pays d’accueil et les conditions de travail, ce qui peut entraîner des conflits de travail. De plus, il n’existe aucun accord réglementant le recrutement de la main d’œuvre ou des femmes de ménage entre le Maroc et l’Arabie Saoudite. L’arrivée de ces femmes en Arabie Saoudite se fait donc en dehors des règlements.

Et de poursuivre que le contrat type de travail en vertu duquel la travailleuse est recrutée au royaume et qui n’est plus approuvé par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale depuis le 7 décembre 2014, stipule que la durée du contrat est de deux ans renouvelables avec une période d’essai de trois mois au terme de laquelle l’une des deux parties peut mettre fin au contrat à condition que le travailleur assume les frais de voyage si c’est lui même qui a décidé de mettre fin au contrat.

En dehors de cette période, ajoute encore le communiqué, la décision revient au Bureau du travail qui est habilité à statuer en cas de conflits de travail.

L’ambassade réaffirme qu’elle n’a jamais tardé à fournir soutien et appui à tous les cas sociaux qu’elle reçoit et ce, dans le cadre des règlements et lois en vigueur dans le pays de résidence, qu’elle a toujours trouvé compréhension auprès des autorités saoudiennes dans le traitement des dossiers sociaux, et qu’elle ne ménagera aucun effort pour la préservation des droits des membres de la communauté marocaine établie en Arabie Saoudite.

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