L'Arabie saoudite estime que le Liban lui a déclaré la guerre en raison "des agressions…
L’Arabie saoudite appelle ses ressortissants à quitter le Liban « immédiatement »
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L’Arabie saoudite a appelé dimanche ses ressortissants à quitter le Liban « immédiatement », sur fond de craintes d’une escalade militaire au Moyen-Orient entre Israël d’une part, l’Iran et ses alliés de l’autre.
L’ambassade saoudienne à Beyrouth a déclaré dans un communiqué sur X « suivre de près les développements dans le sud du Liban », où Israël mène des frappes en riposte à des tirs de roquettes du Hezbollah libanais. L’ambassade appelle les ressortissants saoudiens à « quitter le Liban immédiatement en application de l’interdiction de voyage dans ce pays ».
عاجل…
السفارة السعودية في بيروت تطلب من المواطنين السعوديين مغادرة لبنان فوراً. pic.twitter.com/W9vJPiY2sa
— إياد الحمود (@Eyaaaad) August 4, 2024
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza début octobre, ainsi que les échanges quasi quotidiens de frappes à la frontière entre Israël et le Hezbollah libanais, le royaume a renouvelé son appel à ses ressortissants pour qu’ils quittent le Liban et respecte les interdictions de voyage à plusieurs reprises, la dernière fois étant fin juin.
Cet appel saoudien intervient après des démarches similaires de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, qui ont également conseillé à leurs ressortissants de quitter le Liban. Des pays arabes tels que la Jordanie et Oman ont également appelé leurs citoyens à quitter le Liban.
De plus, la Suède a annoncé la fermeture de son ambassade à Beyrouth et a demandé à ses citoyens de partir.
Certaines compagnies aériennes ont suspendu leurs vols vers Beyrouth ou modifié leurs horaires, notamment Kuwait Airways, qui a suspendu ses vols jusqu’à nouvel ordre.
Les craintes d’un conflit régional à grande échelle au Moyen-Orient augmentent, avec les menaces de l’Iran et de ses alliés de riposter à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, dans une opération attribuée à Israël, ainsi qu’à l’assassinat du leader du Hezbollah, Fouad Chokar, dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
En réponse, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays est à un « niveau très élevé » de préparation pour tout scénario « défensif ou offensif ».
