Bachir Rachdi: le Maroc a renforcé sa stratégie de lutte anti-corruption

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Lutte anti-corruption: le Maroc a renforcé sa stratégie
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Le Maroc a renforcé sa stratégie de lutte contre la corruption, notamment avec la constitutionalisation de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), a souligné, mardi à Atlanta, le président de cet orange, Mohammed Bachir Rachdi.

« Le Royaume a renforcé ses efforts pour lancer une stratégie anti-corruption de nouvelle génération qui valorise les acquis, comble les lacunes et relève les défis, en capitalisant sur les progrès réalisés, aux plans législatif, institutionnel et procédural », a indiqué Rachdi qui intervenait lors de la 10è conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) qui se tient à Atlanta du 11 au 15 décembre.

Il a relevé qu’une nouvelle dynamique a été imprimée à ces efforts, notamment après la constitutionnalisation de l’Instance et l’élargissement de ses prérogatives et son champ d’intervention en vue d’en accroître l’efficacité, et ce dans le droit fil des Hautes orientations Royales reposant sur les principes de complémentarité institutionnelle et l’interconnexion des rôles et responsabilités entre l’ensemble des autorités et instances concernées.

Relevant que le Maroc est convaincu de la nécessité de respecter l’ensemble des conventions et accords internationaux, notamment ceux portant sur la lutte contre la corruption, M. Rachdi a noté que grâce à cet engagement, la lutte contre la corruption est désormais érigée en priorité nationale pour réaliser un développement solide et inclusif.

Il a en outre mis l’accent sur l’importance de l’approche multidimensionnelle des politiques publiques en matière de lutte contre la corruption, ajoutant que la prévention de ce phénomène pointe au cœur de cette stratégie globale “irréversible”.

Par ailleurs, l’intervenant a souligné l’importance de soutenir le projet de résolution élaboré et présenté par le Maroc portant sur le « Suivi de la Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption ».

Il s’agit, a-t-il dit, d’un mécanisme pour appuyer l’engagement international et régional dans le cadre des efforts déployés dans ce domaine, dans le but de favoriser le développement intégré, la durabilité, la paix et la stabilité.

Adoptée en 2011, la Déclaration de Marrakech est, rappelle-t-on, fondatrice de l’importance de la prévention dans le système de la lutte contre la corruption.

Outre le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, la délégation marocaine à ce conclave onusien est composée notamment de l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies et des organisations internationales à Vienne, Azzeddine Farhane, le gouverneur, directeur des Affaires politiques au ministère de l’Intérieur, Youssef Ennahi, et l’Inspecteur général des finances, Mohamed Manchoud, ainsi que de représentants de divers départements ministériels et institutions publiques et privées.

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