Akhannouch: « la réduction des disparités spatiales est le point de départ des stratégies sectorielles territoriales »

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La réduction des disparités spatiales est le point de départ des stratégies sectorielles territoriales (M. Akhannouch)
Aziz Akhannouch. © DR.

La réduction des disparités spatiales est la base solide du programme gouvernemental et le point de départ de l’ensemble des stratégies sectorielles territoriales, a affirmé mardi le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Le gouvernement a accordé à ce défi la place qu’il mérite et a veillé à respecter les engagements et valoriser les acquis en la matière, afin d’endiguer toutes les formes de pauvreté et d’exclusion sociale et réduire leurs effets sur les générations futures, a souligné Akhannouch en réponse à une question centrale à la Chambre des Conseillers, dans le cadre de la session mensuelle axée sur le thème du « Programme de réduction des disparités territoriales et sociales ».

Dans ce cadre, le chef du gouvernement a mis en avant la Vision éclairée du Roi Mohammed VI dans le lancement du Programme, notant que les orientations sages du Souverain « ont permis de tracer un programme ambitieux à dimensions intégrées couvrant la période 2017-2023, afin de financer les projets d’infrastructures dans les collectivités territoriales et les zones reculées ou sous-équipées, selon une observation précise des défaillances et des besoins, ainsi qu’un diagnostic réaliste des disparités et du déficit spatial dans le Royaume, ciblant ainsi 29.000 douars relevant de 1.272 collectivités ».

Grâce à son caractère multisectoriel, le Programme de réduction des disparités territoriales et sociales a jeté les bases d’une approche moderne pour les interventions territoriales, fondée sur les principes de convergence et cohérence des politiques dans leur dimension globale, a-t-il noté, expliquant que l’objectif est d’améliorer son efficacité technique et la gouvernance de la mise en oeuvre de ses différents axes relatifs principalement au désenclavement des habitants des zones rurales et montagneuses, à travers la réalisation des routes et des passerelles, la généralisation des services de base tels que l’électricité, l’eau potable, la santé et l’éducation et la garantie des conditions nécessaires pour le renforcement et la diversification des moyens économiques de ces zones.

Afin de garantir une réelle mise en oeuvre des objectifs du Programme, il a été consolidé par des piliers essentiels relatifs à l’intelligence collective de l’ensemble des acteurs concernés, a indiqué M. Akhannouch, soulignant la consolidation de l’ingénierie participative des projets sociaux et économiques, l’observation de son impact sur le développement des zones ciblées, ainsi que la garantie de l’efficacité des interventions et l’intégration des ressources humaines et financières des instances concernées.

Le Chef du gouvernement a noté que des investissements financiers publics d’environ 50 milliards de dirhams ont été alloués à ce programme, expliquant qu’ils sont répartis sur des contributions de l’ensemble des instances concernées, en fonction de plans d’action annuels des commissions régionales de développement du milieu rural et des zones montagneuses, qui veillent sur l’élaboration d’une banque de projets prioritaires dans l’ensemble des régions du Royaume.

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Il a, dans ce sens, rappelé la mise en place d’un mécanisme interministériel qui veille sur la garantie de l’intégration sectorielle, ainsi que sur la convergence des interventions dans le monde rural.

Dans ce cadre, Akhannouch a fait savoir que le Fonds pour le développement rural et les zones de montagne (FDRZM) a alloué l’ensemble de ses capacités pour la période 2017-2023 au Programme de réduction des disparités territoriales et sociales, avec une contribution s’élevant à 47% par rapport à son enveloppe totale, et ce, à travers l’élaboration d’une approche territoriale participative et contractuelle, profitant à l’ensemble des régions du Royaume, qui contribuent à hauteur de 40% environ de leurs budgets, aux côtés de l’Initiative nationale pour le développement humain, l’Office nationale de l’électricité et de l’eau potable, ainsi que les autres départements ministériels concernés.

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