Le Maroc est un modèle à suivre en matière de lutte contre les violences à…
Violences faites aux femmes: la DGSN met les moyens
Publié leLes services de la Sûreté nationale sont résolument engagés à lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, qui représentent de graves violations des droits fondamentaux, a affirmé, mardi à Rabat, le directeur central de la Police judiciaire Mohamed Dkhissi.
Lors de la cérémonie de clôture d’une Caravane de sensibilisation contre les violences visant les femmes, initiée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) en collaboration avec ONU Femmes, M. Dkhissi a exprimé l’engagement inébranlable des services de la DGSN à faire face à ces actes sous toutes leurs formes, condamnant fermement ce phénomène intolérable.
Les femmes et les filles sont des piliers de la dynamique du développement économique et social du Royaume, a-t-il soutenu. Cette caravane a été l’occasion de mobiliser toutes les parties prenantes autour de cette question.
La protection des droits des femmes et la lutte contre les violences à leur égard sont placées au rang des priorités nationales, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, a-t-il insisté.
Les services de la DGSN déploient tous les moyens techniques et matériels pour combattre les atteintes à leurs droits fondamentaux.
Pour sa part, la représentante de l’ONU Femmes au Maroc, Leila Rhiwi, a relevé que « les violences faites aux femmes et aux filles sont la manifestation des rapports de pouvoir inégaux », d’autant que ces actes sont préjudiciables aux droits humains fondamentaux des victimes avec un impact sur la société toute entière.
Elle n’a pas manqué de mettre en avant l’impact disproportionné de la crise sanitaire sur les femmes avec notamment l’augmentation significative des cas de violence au cours de la période de confinement.
S’agissant des visites itinérantes de la DGSN et de l’ONU Femmes dans les unités dédiées aux femmes victimes de violence relevant des services de la Justice, de la Police, de la Santé, de l’Entraide nationale et des associations, Mme Rhiwi a indiqué qu’elles ont permis aux représentants des départements sectoriels et de la société civile de prendre connaissance des conditions de travail des services de sécurité et d’échanger autour des défis rencontrés en matière de coordination de la prise en charge des victimes.
Briser le silence
La représentante de l’ONU Femme a saisi l’occasion pour se féliciter de l’action de communication menée par la DGSN auprès du grand public qui, selon elle, « contribuera sans doute à encourager les survivantes à solliciter les services qui leurs sont dédiés aussi bien institutionnels que ceux de la société civile ».
À l’issue de cette cérémonie, des certificats honorifiques ont été octroyés à des agents de la DGSN, en reconnaissance de leurs efforts dans la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles et des services rendus aux victimes.
Ont pris part à cet événement plusieurs personnalités académiques, judiciaires et onusiennes, ainsi que des représentants de la société civile, tous mobilisés pour défendre les droits des femmes et lutter contre toutes les formes de violence à leur égard.