Le Malawi a retiré sa reconnaissance de la fantomatique "rasd", a affirmé vendredi à Rabat…
Le Japon réitère sa non reconnaissance de l’entité fantoche du « polisario » (vidéo)
Publié leLe Japon, qui a accueilli vendredi les travaux préparatoires de la 9ème Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD9), a réitéré de manière solennelle sa non reconnaissance de l’entité fantoche du « polisario », rapporte en exclusivité la chaîne Medi1 TV.
Le ministre délégué japonais des affaires étrangères, Fukazawa Yoichi, qui intervenait en séance plénière, a affirmé que l’intrusion du « polisario » à cette réunion « ne change en rien la position du Japon », a précisé la chaîne dans son bulletin d’information de samedi matin.
Le Japon a également souligné qu’il n’invite aux Conférences de la TICAD que les Etats membres des Nations Unies.
🇲🇦🇩🇿🇯🇵 Excédé par la diplomatie de rue de l’Algérie 🇩🇿 lors de la TICAD, 𝐥𝐞 𝐉𝐚𝐩𝐨𝐧 🇯🇵 𝐫𝐞́𝐢𝐭𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐚 𝐧𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐅𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐬𝐚𝐫𝐢𝐨 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐚𝐮𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬. pic.twitter.com/gZEQEP0ZYB
— Ibrahima Camara (@SineIbrahima) August 24, 2024
Réagissant à cet incident, le politologue Mustapha Tossa a déclaré que cet acte « montre à quel point la diplomatie algérienne est prête à tous les subterfuges pour tenter de porter atteinte à la marocanité du Sahara ».
« En essayant d’imposer de manière clandestine la participation de la fantomatique rasd à cette réunion, le régime algérien viole la position traditionnelle du Japon qui ne reconnaît pas cette entité et qui ne l’a jamais invité à participer à son dialogue avec le continent africain », a-t-il soutenu.
#المغرب يفشل في #طوكيو مناورة عصابات « البوليساريو » و #الجزائر pic.twitter.com/EBzbaCuXXC
— MEDI1TV (@Medi1TV) August 24, 2024
Selon M. Tossa, « ce regrettable incident a été une occasion pour la diplomatie japonaise de réitérer sa position de refus à cette mésaventure séparatiste parrainée et financée par le régime algérien ».
Et d’ajouter que la Japon a affirmé officiellement son refus de tels comportements, notant que cet incident va pousser de nombreux pays africains à réfléchir sérieusement à la possibilité d’expulser de leurs rangs le « polisario » qui commence à empoisonner les relations de l’Union Africaine avec ses partenaires internationaux.