Vidéo. KFC envoie son burger dans l’espace
Publié le
L’enseigne spécialisée dans le poulet frit KFC s’associe à World View, une société aérospatiale privée, pour envoyer son sandwich Zinger voyager quatre jours dans l’espace.
Mercredi 21 juin, date du lancement, sera un jour à marquer d’une frite blanche dans l’histoire de la conquête de l’espace. Exit Thomas Pesquet, Neil Armstrong, Youri Gagarine ou encore Buzz Aldrin. Le nouvel héro interstellaire s’appelle Zinger… et c’est un burger.
KFC, la célèbre enseigne spécialisée dans le poulet frit, prépare le voyage spatial de son burger depuis avril dernier. Elle avait déjà laissé, subtilement, entendre ses intentions à travers un tweet mettant en scène sa mascotte, le colonel Sanders.
My father once told me to reach for the stars. But instead I reached for the Zinger chicken sandwich and put it in space. Your move, Dad. pic.twitter.com/bgAbuq40ui
— KFC (@kfc) 24 avril 2017
Si cette expérience est avant tout une pirouette publicitaire, c’est aussi l’occasion pour la société privée qui s’occupe du lancement dans l’espace, World View, de développer sa
technologie. Cette fois-ci, l’objectif est de faire voyager ce burger quatre jours dans la stratosphère à une altitude comprise entre 11.000 et 50.000 mètres mais, à terme, World View entend bien envoyer des humains à une altitude de 30 kilomètres.
Soutien de la recherche spatiale
KFC associe par ce biais publicité et soutien à un spécialiste de la recherche spatiale. «Nous sommes ravis d’être les premiers à envoyer un sandwich au poulet croquant et épicé dans l’espace. Mais plus sérieusement, nous sommes heureux de soutenir l’engagement de World View qui souhaite faire progresser la recherche spatiale», a d’ailleurs déclaré Kevin Hochman, président de KFC USA.
Ce n’est pas la première expérience spatiale de KFC. En 1986 l’enseigne de fast-food avait lancé l’opération «Chix in Space» qui consistait à envoyer un embryon de poussin dans l’espace pour en étudier la croissance. Malheureusement pour KFC et pour le poussin, la navette qui assurait le voyage s’est désintégrée.
Par Antoine Garbay (Le Figaro)
