Variole du singe: la France adopte la stratégie vaccinale pour les primo-vaccinés et les enfants

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Image illustration (Photo AFP)

Face aux cas de variole du singe, la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé lundi d’administrer une seule dose de vaccin aux personnes contacts à risque et vaccinées contre la variole avant 1980, sauf pour les personnes immunodéprimées.

En outre, elle a proposé que la vaccination des enfants exposés au virus et susceptibles de développer une forme sévère de la maladie puisse être envisagée au cas par cas.

En mai, la HAS avait recommandé de vacciner les adultes à contact à risque élevé de variole du singe.

Elle a ensuite été saisie par le ministère de la Santé pour préciser la stratégie vaccinale à mettre en œuvre autour d’un cas confirmé de variole du singe pour deux groupes de population : les primo-vaccinés, c’est-à-dire les personnes vaccinées dans leur enfance contre la variole, et les enfants.

Pour le premier groupe, elle a recommandé l’administration d’une seule dose du vaccin Imvanex (Bavarian Nordic) pour les personnes contacts à risque ayant bénéficié d’une vaccination antivariolique avec un vaccin de première génération avant 1980, selon son avis publié lundi.

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Dans le cas particulier où les personnes contacts à risque sont immunodéprimées, une vaccination antérieure par un autre vaccin antivariolique ne modifie pas le schéma initialement recommandé dans cette population, soit trois doses d’Imvanex.

Pour les mineurs, bien que le vaccin Imvanex ne soit pour l’heure autorisé que chez les adultes, plusieurs études concernant d’autres vaccins utilisant la même plateforme qu’Imvanex, à des doses plus élevées, ont démontré une bonne tolérance chez les enfants de plus de quatre mois, a souligné la HAS.

Elle a ainsi recommandé que la vaccination réactive des enfants contacts à risque « puisse être envisagée, pour protéger les enfants exposés et possiblement plus susceptibles de développer des formes sévères de la maladie, en particulier les plus fragiles et les immunodéprimés ».

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Toutefois, en l’absence de données cliniques de sécurité des vaccins de troisième génération, la HAS a préconisé que la vaccination des personnes de moins de 18 ans « soit envisagée au cas par cas, par les seuls spécialistes et après une évaluation stricte des bénéfices et des risques pour le mineur concerné ».

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