Lions de l’Atlas: Mehdi Benatia “marqué par les critiques et fatigué mentalement avec la sélection”
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L’ex–international marocain, Mehdi Benatia, s’est livré sur les raisons de son départ de la sélection et réagit aux critiques de la presse de son pays natal. Dans l’émission «Le vestiaire» diffusée sur la chaîne de télévision RMC Sport, il affirme avoir gardé des séquelles quant aux incessantes critiques émanant de la presse de son pays d’origine.
?? Ex-international marocain, Medhi #Benatia reste meurtri par les critiques incessantes de la presse de son pays à chaque défaite de la sélection.
? « C’était pesant, (…) mon nom était toujours mis pour faire du buzz », explique-t-il dans #LeVestiaire. pic.twitter.com/JYbsnyhOkv
— RMC Sport (@RMCsport) December 16, 2019
Selon Benatia, ces critiques s’expliqueraient par le fait que durant cette période avec la sélection marocaine, «il n’y avait pas beaucoup de joueurs qui jouaient dans de très grands clubs, donc à chaque fois qu’il fallait sortir quelque chose, c’était mon nom qui était mis en milieu d’un article». Le but étant, selon lui de «faire le buzz», alors qu’il n’était même pas au courant de ce qui se passait, poursuit-il.
Ces «injustices» comme il explique l’ont «fatigué mentalement», car à chaque fois «qu’on perdait un match, c’est Benatia qui a fait l’équipe, c’est lui qui a ramené tel ou tel joueur». Pourtant, le défenseur central d’Al-Duhail SC, s’interroge s’il est possible «qu’avec un entraîneur comme Hervé Renard, il y aurait un jour quelqu’un qui pourrait ne serait-ce que pousser un autre joueur».
L’ex-capitaine des Lions de l’Atlas dit s’être «contenté d’être à l’écoute» et de régler les problèmes en ne prenant jamais parti pour quelqu’un.
Durant cette période Benatia affirme que «ce n’était pas capitaine que j’avais comme fonction, c’était devenu trop et c’était un peu pesant de voir parfois que tu n’avais même pas le remerciement des gens, de la presse, des médias qui cherchaient plutôt des polémiques». De ce fait, l’ancien lion de l’Atlas conclut en affirmant qu’il était «trop fatigué mentalement avec la sélection».
