La tenue des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international…
Secrétaire au Trésor US: les Assemblées annuelles BM-FMI à Marrakech, « un autre moment clé » pour le monde
Publié leLa secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a indiqué, mardi à Benguérir, que les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui se tiennent à Marrakech constituent « un autre moment fort » pour le monde.
« Un mois après que l’Union Africaine est devenue un membre officiel du G20, nous définissons la voie à suivre à un autre moment clé » à Marrakech, a souligné Mme Yellen, qui s’exprimait à l’ouverture du cycle de rencontres et conférences « The Voice of Africa » à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P).
« Les Assemblées annuelles ne se sont tenues en Afrique qu’une seule fois depuis 1947. C’était il y a 50 ans, en 1973, à Nairobi. C’était un autre moment de changement dans le monde et pour la Banque mondiale », a rappelé la responsable US.
Lors de cette rencontre, organisée en marge des Assemblées annuelles de la BM et du FMI, Mme Yellen a mis en évidence la nécessité de relever plusieurs défis mondiaux pour parvenir à un développement durable, dont la lutte contre le changement climatique.
Elle a ajouté que l’un des principaux objectifs de l’engagement multilatéral est d’aider les plus pauvres et les plus vulnérables, expliquant qu’il s’agit de créer les conditions garantissant une vie prospère aux peuples et aux générations futures.
La Secrétaire US a déploré la « lenteur » et le « blocage » constatés en matière d’atteinte de plusieurs objectifs du développement durable, en raison notamment des « défis mondiaux qu’aucun pays ne peut résoudre à lui seul ».
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Evoquant la problématique de la dette, elle a pointé du doigt la proportion des pays à faible revenu en situation ou en risque élevé de surendettement, ayant doublé depuis 2015, appelant, dans ce sens, à déployer davantage d’efforts pour faire avancer les réformes, dans le cadre de la table ronde mondiale sur la dette souveraine.
« Nous avons besoin d’une architecture financière internationale qui tienne les promesses de l’engagement multilatéral. L’année écoulée m’a donné l’espoir que nous exploiterons ensemble les outils et la volonté politique commune dont nous disposons pour instaurer un monde meilleur », a-t-elle conclu.