Le Maroc et l'Union européenne (UE) ont convenu de poursuivre leur coopération comme le prévoit…
Face à la pression « moorish »: le rétropédalage de la délégation de l’UE au Maroc
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Le torchon brûle entre le mouvement moorish et la délégation de l’Union européenne au Maroc, et pour cause: un like apposé par le compte officiel de cette dernière sur un « thread » anti-moorish publié sur Twitter, mercredi dernier.
Le like, retiré un peu plus tard par la délégation, a été attrapé au vol à l’aide d’une capture d’écran par le titulaire du compte MoorishMovement qui compte un peu plus de 53.000 abonnés.
Thread validé par l’ambassade de l’Union Européenne au Maroc.
Si vous vous demandez encore pour qui roulent ceux qui tentent de nous diaboliser. https://t.co/9fYOD6z5pK pic.twitter.com/WQdpkB6J3t
— MM ۞ (@MoorishMovement) July 13, 2023
La publication « aimée » par le compte de l’UE au Maroc est un fil (thread en anglais) intitulé « Pourquoi je pense que la mouvance moorish est un danger pour le vivre-ensemble et la paix sociale » de son auteur Marouane Harmach.
Pourquoi je pense que la mouvance moorish est un danger pour le vivre ensemble et la paix sociale
Thread 🧵 ⬇️— Marouane HARMACH (@sniper_ma) July 12, 2023
Il y accuse le mouvement moorish d’être, entre autres, « Inspiré d’un Maroc d’antan imaginé » et de posséder « des origines obscures et un agenda douteux ».
« Thread validé par l’ambassade de l’Union européenne au Maroc. Si vous vous demandez encore pour qui roulent ceux qui tentent de nous diaboliser », a écrit le mouvement moorish en réaction au like polémique de la délégation européenne, ajoutant qu' »on sait qu’on représente un danger pour vos intérêts au Maroc mais soyez plus discret » [sic].
Réagissant à ces propos, Marouane Harmach a écrit que les moorishs n’ont « pas de réponse sur le fond. Juste une accusation de traitrise et de rouler pour l’étranger à cause d’un like…ce qui confirme parfaitement mon analyse des tendance liberticides et du danger des moorishs pour la démocratie et la paix sociale de notre pays ».
A l’heure de l’écriture de ces lignes, la délégation de l’Union européenne, que nous avons tenté de joindre pour avoir son point de vue, n’a pas encore répondu à nos questions sur le sujet, ni réagi à la controverse via Twitter ou à travers un communiqué officiel.